L’art de choisir ses mots : vive la révolution sémantique !

Comment être pertinent, compréhensible et intéressant pour le lecteur ET le moteur de recherche ? Les forums SEO traitent le sujet depuis des années, l’évolution de nos méthodes de production de contenu viendra peut-être de la sémantique.

Alors que la quantité de textes présente sur Internet double presque tous 2 ans (voir étude ref 1), l’importance du contenu pèse toujours sur les rédacteurs.
Le contenu doit répondre aux critères suivants : comment être pertinent, compréhensible et intéressant pour le lecteur ET pour le moteur de recherche ?
Les forums SEO traitent le sujet depuis des années, l’évolution de nos méthodes de production de contenu viendra peut-être de la sémantique.

Produire du contenu : oui mais pas n’importe comment

Le contenu doit satisfaire le lecteur d’une part et les moteurs de recherches d’autre part, et c’est précisément sur ce point que la sémantique va vous aider. Ses applications permettent d'espérer une augmentation du trafic en provenance des moteurs de recherche. 

Moteurs de recherche et création de contenu

Les méthodes de rédaction traditionnelles restent orientées sur les lecteurs. La perception qu’auront les moteurs de recherche de l’article est souvent prise en compte mais de manière limitée, voire accessoire. C’est là que l’optimisation pour les moteurs de recherche prend toute son importance et qu’il ne faut pas la vivre comme une contrainte bien au contraire.

Le lecteur tu satisferas, mais Google tu n’oublieras pas

Un rédacteur reçoit un sujet à traiter. Après quelques recherches, il rédige son article (vraiment très intéressant), sans se soucier de savoir si les moteurs de recherche préféreront tel mot ou tel autre mot. Après tout, il n’a pas choisi ce métier pour plaire à des robots : il écrit pour des humains. Mais, les mots ne sont pas tous égaux vis-à-vis des moteurs de recherche. Il s’agit bien de robots qui appliquent un traitement systématique aux données qu’ils reçoivent.

Alors la sémantique : comment ça marche ?

Vous connaissez les outils de traitement de texte qui travaillent sur la forme de l’article, tels que les correcteurs d’orthographe ?  Eh bien la révolution sémantique consiste à mettre à la disposition des rédacteurs des outils capables de travailler sur le fond de l’article, et de les optimiser pour les moteurs de recherche (voir étude ref 2). Techniquement, les articles sont analysés, puis des propositions de champs lexicaux à pondérer sont proposées aux rédacteurs. Elles lui permettront de traiter plus des sujets attendus par les moteurs de recherche et moins des sujets parasites, qui nuisent à sa bonne compréhension (identification thématique).
Résultat : la ligne éditoriale se voit soutenue par un cadre sémantique dans sa constitution, que le rédacteur peut choisir de suivre… ou d’ignorer.

Le poids des champs lexicaux sur le classement des moteurs de recherche

Comme des ingrédients de cuisine, il est important de contrôler le poids des champs lexicaux constituant l’article, car les moteurs de recherche y sont plus sensibles que les humains.  Les moteurs de recherche, dans leur entendement,  ne savent pas faire preuve de l'élasticité compréhensive dont les cerveaux humains peuvent se prévaloir.

Prenons un exemple, vous cuisinez un plat

En jouant sur les ingrédients, vous pouvez produire un produit original qui plaira à vos clients.

Un moteur de recherche aura la flexibilité d’un inspecteur d’auto-école. S’il ne retrouve pas certains éléments attendus, il pourra conclure que le plat contient un risque supplémentaire d'inadéquation vis-à-vis de ses tables d’intentions (sorte de synthèse des attentes de ses clients).

Les champs lexicaux parasites, s’ils deviennent prépondérants dans un article, vont potentiellement poser des problèmes d’identification de thématique traitée, aux moteurs de recherche.

Le moteur de recherche n’a pas notre capacité à déterminer si un article est “intéressant” dans le fond, mais il peut aisément déterminer si celui-ci est riche et ciblé.

Ainsi, en lui présentant des articles profilés pour répondre à ses critères, un rédacteur augmente les probabilités que ses articles soient mieux considérés par le moteur de recherche, et donc, mieux référencés.

Utiliser un outil d’analyse sémantique

L’outil (accompagnateur rédactionnel) prend en compte la requête que vous lui adressez et tente d'identifier les champs lexicaux retenus par les moteurs de recherche, via une analyse des résultats.

Il détermine ensuite les attentes potentielles des moteurs de recherche (comparaison entre les champs lexicaux présents dans l’article et ceux utilisés par les moteurs de recherche dans la constitution de leurs résultats).

“Ce que Google fait, Google aime” : si vous utilisez le même champ lexical qu'un moteur de recherche, il est raisonnable de penser que ce dernier estimera votre sélection de champs lexicaux comme pertinente.

Ces outils pourront aussi informer le rédacteur sur le nombre de relations sémantiqued (les éléments d'un champ lexical) que compte son article : est-il suffisant vis-à-vis des articles faisant autorité ?

Le dispositif est également capable de détecter certaines insuffisances, mais aussi de détecter l’usage excessif de champs lexicaux qui peut entraîner des problèmes d'identification pour les moteurs de recherche.

Magique oui, mais pas miraculeux !   

Attention, ces outils ont leurs limites : ils ne permettent pas de transformer un mauvais article en bon article.  

Ils ne permettent pas non plus à eux seuls de prétendre à dominer tous les classements.

En effet, le premier critère de succès d’un article reste le choix de son rédacteur.

Un bon article non optimisé sera toujours meilleur qu'un mauvais article optimisé.

C'est surtout à qualité d’article égal que la sémantique peut faire la différence.

La sémantique est un secteur d’innovation ou les acteurs francophones sont actuellement en avance, notamment avec des services comme  http://1.fr ou http://visiblis.com

Les comptables ont la calculatrice, les rédacteurs auraient-ils enfin trouvé leur compagnon ?

[1] source
[2] Etude“correlation entre poids d’un champ lexical et classement dans les moteurs derecherche”