La réalité du Negative SEO Negative SEO : plus de peur que de mal ?

Ces techniques de Negative SEO ont beau fonctionner, d'après les référenceurs interrogés, elles sont en réalité assez peu observées sur le terrain. Les trois spécialistes sollicités les ont unanimement qualifiées de marginales. Elles semblent surtout se cantonner à des secteurs d'activité bien particuliers. Tous ont notamment cité celui de la cigarette électronique.

Les "gros sites" peu exposés

le negative seo peut faire peur, mais des problèmes bien plus courants affectent
Le Negative SEO peut faire peur, mais des problèmes bien plus courants affectent en général les sites web... © Google, Julien Tromeur (Fotolia)

Pourquoi si peu d'acteurs ou de victimes du Negative SEO ? Peur des représailles, surtout au sein d'une communauté de professionnels du SEO pas si vaste, ou peur de faire quelque chose d'illégal ont été cités parmi les freins possibles par le SEO Mathieu Gheerbrant. Lors d'une conférence donnée sur le sujet il y a quelques années, le référenceur Paul Sanches avait aussi affirmé qu'il était sans doute plus facile de pousser son site que de descendre celui du concurrent.

Plus le site aura de l'autorité en matière SEO, moins le Negative SEO pourra l'impacter

Cela n'empêche pas certains responsables de "gros sites" d'avoir peur d'être victimes d'une attaque de Negative SEO. Pourtant, ce ne sont pas les plus exposés : la plupart des cas de Negative SEO concernent plutôt des sites jeunes. Et plus le site aura de l'autorité en matière SEO, moins le Negative SEO pourra l'impacter. "Mais les gens aiment sans doute se faire peur", tente d'expliquer Aurélien Delefosse qui conseille aux responsables de site de "plutôt focaliser leur attention sur les problèmes techniques classiques qui pénalisent bien plus souvent les sites web". Une vision que rejoint un peu Kévin Richard, pour qui, "finalement, le pire Negative SEO, et le plus fréquent, est celui que réalise de manière involontaire le SEO d'un site contre lui-même".