Il y a 5 ans : Sopra Group jetait son dévolu sur Valoris

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Sopra Group dévoilait son projet de rapprochement avec la société de conseil et de services informatiques Valoris. L'activité de Valoris s'articulait plutôt bien avec le positionnement de la SSII.

Présent dans plusieurs pays européens (notamment en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Angleterre), Sopra se spécialisait dans les prestations de tierce maintenance applicative et d'assistance en déploiement de solutions logicielles, sans trop chercher à occuper l'univers des infrastructures matérielles. La société affichait une spécialisation particulière en matière d'EAI. Un créneau qu'elle occupe notamment par le biais de sa filiale Axway, éditeur de solutions d'intégration.

"Valoris vient améliorer notre offre de prestations à valeur ajoutée, notamment dans les domaines des technologies de portails, de Business Intelligence et de gestion de la relation client", détaillait Jean-Claude Boutin, DG Sopra Group. Egalement présent à l'étranger, le cabinet de conseil français contribuait en outre à renforcer la présence de la SSII en Angleterre, en Belgique, ainsi qu'en Espagne. Et Jean-Claude Boutin d'ajouter : "nous tirerons aussi profit de l'activité de Valoris dans le secteur des télécommunications, domaine dans lequel nous sommes déjà très présents."

Valoris pesant 80 millions d'euros de chiffre d'affaires, le nouveau groupe devait afficher un revenu annuel de l'ordre de 600 millions d'euros. Ce qui lui permettait de figurer parmi les 10 premières sociétés de services informatiques françaises en termes de poid financier.

"Les entités opérationnelles de Valoris seront conservées, ainsi que la marque en tant que telle", confiait le directeur général de Sopra. "Nous comptons par ailleurs décharger très rapidement ces équipes des fonctions de gestion administrative. Ce qui leur permettra de se concentrer plus efficacement sur leur métier et la relation client". Et pour finir, il ajoutait : "des projets de coopération devraient tout naturellement être mis en oeuvre en vue d'exploiter au maximum les synergies possibles."


Et aussi, du 5 au 12 mai 2004

Sybase se renforçait dans la mobilité

Editeur de solutions d'infrastructure (serveur d'intégration, portail, etc.), Sybase venait de finaliser les rachats de XcelleNet et de Dejima. Ces deux sociétés, respectivement spécialisées dans la gestion de parc de terminaux et la gestion d'accès mobiles, devaient être intégrées à iAnywhere Solutions, filiale de Sybase qui, rappelons le, était centrée sur les problématiques liées au monde la mobilité (bases de données, connexion et configuration).

i2 levait 100 millions de dollars

Editeur de solutions de gestion de la chaîne logistique, i2 levait 100 millions de dollars. Réalisé auprès de son investisseur historique Q Investments, ce nouvel apport de fonds permettait au groupe de porter sa trésorerie à 390 millions de dollars. Grâce à cette opération, Q Investments possédait désormais 140 millions d'actions i2 - soit 26 % du capital de la société.

Intel soutenait JBoss

Intel Capital investissait dans JBoss suite à une levée de fonds de 10 millions de dollars effectuée par Matrix Partners et Accel Partners. JBoss éditait un serveur d'applications Java Open Source. Cette signature devait permettre à JBoss, selon le communiqué d'Intel, de disposer notamment des ressources matérielles nécessaires pour achever la certification J2EE sur les processeurs Itanium et Xeon du constructeur.