Il y a 5 ans : Firefox 1.0 se lançait à l'assaut d'Internet Explorer

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

La version finale de Firefox 1.0 était traduite en 11 langues européennes - dont le français. La nouvelle application semblait déjà disposer de l'ensemble des atouts pour concurrencer son principal rival. Les dernières statistiques publiées montraient d'ailleurs un soutien croissant des internautes en sa faveur (lire l'article du 03/11/2004).

Grand orchestrateur du chantier, la fondation Mozilla s'était adossée pour l'occasion au moteur Gecko. Une brique qui, rappelons-le, avait été développée à l'origine pour sa plus grande partie par une équipe d'ingénieurs de Netscape, affectée en 1999 au lancement du projet Open Source, suite au rachat de la start-up par AOL un an auparavant. L'idée était alors de relancer le navigateur dont les parts de marché avaient été anéanties par l'intégration d'Internet Explorer à Windows, à partir de 1997.

Les principaux soutiens financiers de la fondation ? Ils se montaient alors à 3 millions de dollars, et provenaient de plusieurs éditeurs sponsors parmi lesquels on comptait IBM, Sun ou Red Hat, mais également AOL.

Léger, avec ses 17,6 Mo d'espace disque (là où son grand concurrent en consommait 25), Firefox proposait déjà un grand nombre de fonctions originales : navigation par onglets, dispositif de recherche intégré (conçu pour surligner un mot ou une expression au sein d'une page Web), gestion des fils RSS et possibilité de créer des raccourcis lors du lancement d'une requête vers un moteur de recherche Web.

Enfin, Firefox 1.0 permettait aussi de programmer aisément de nouvelles extensions et, naturellement, de les redistribuer. Plusieurs centaines d'extensions avaient ainsi été élaborées : jeux, utilitaires, outils de développement, etc.

Et aussi du 10 au 17 novembre 2004

Une nouvelle version de MyDoom

Une nouvelle version de MyDoom, tirant partie d'une récente faille d'Internet Explorer, venait d'être découverte. Baptisée MyDoom.AG, elle se déplaçait en pièce attachée à un e-mail affichant en objet : "Look at my homepage with my last webcam photos!" ou "FREE ADULT VIDEO! SIGN UP NOW!". Le virus qui s'exécutait par le biais d'un script au sein d'une page Web était notamment conçu pour désactiver l'antivirus installé sur le poste infecté.

Coheris absorbait Harry Software

Editeur français de progiciel de gestion de la relation client, Coheris annonçait le rachat de Harry Software : un spécialiste en analyse décisionnelle. Le domaine de la Business Intelligence (BI) n'était pas entièrement nouveau pour Coheris. Le groupe avait déjà commencé à se développer sur le créneau, notamment par le biais de son activité de services informatiques

La réglementation Sarbanes-Oxley sur la gestion des données financières entrait en vigueur

Une partie importante de la réglementation américaine Sarbanes-Oxley sur la sécurité financière était officiellement entrée en vigueur lundi 15 novembre 2004. En France, cette nouvelle loi concerne une vingtaine de sociétés cotées aux États-Unis, ainsi que les acteurs ayant procédé à des placements privés de valeurs mobilières ou à des emprunts obligataires privés sur le marché américain - ce qui représente environ une cinquantaine d'entreprises. Mais, elle peut également toucher l'ensemble des sociétés de l'Hexagone lorgnant sur le marché américain, ou possédant d'ores et déjà une filiale Outre-Atlantique.