Il y a 5 ans : Microsoft était accusé de contrefaçon

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Un différend opposait déjà depuis 1994 deux créateurs de logiciels français au géant Microsoft. L'affaire portait sur un logiciel d'animation 3D - baptisé Character - intégré au logiciel Softimage racheté, ainsi que la société du même nom, par Microsoft en 1994.

En jeu : 19 millions d'euros demandés par les plaignants et un jugement pour contrefaçon, concurrence déloyale et parasitisme. Microsoft, condamné en première instance à verser 425 000 euros de dommages et intérêts aux auteurs de Character faisait appel.

Pour les plaignants, il s'agissait clairement de "vol de fonctionnalités", des fonctionnalités d'ailleurs présentes dans les versions 3.0 et NT du logiciel sous pavillon Microsoft. "Ce sont peut-être des pratiques courantes pour les grandes sociétés, mais cela représente pour nous de très nombreuses années d'effort, financement par l'ANVAR à la clé", déclarait Isabelle Cuadros, une des deux plaignantes.

Le verdict était attendu pour octobre et s'il se confirmait être en défaveur de Microsoft, cela aurait pu créer un précédent d'importance dans l'industrie informatique qui voyait s'opposer brevetabilité des logiciels et droits d'auteurs.

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Le courant passait sur Ethernet

Une norme de plus vient d'être entérinée par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Elle porte la référence 802.3af et définit les tenants et aboutissants de la technologie "Power over Ethernet" (PoE). Autrement dit, elle décrit comment courant électrique basse tension, voix et données vont désormais pouvoir être véhiculés via le même câble Ethernet.