Il y a 5 ans : Symantec absorbait Brightmail pour 370 millions de dollars

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Le leader mondial de la sécurité Internet - Symantec - venait d'annoncer le rachat de Brightmail, spécialiste des solutions anti-spam, pour un montant total de 370 millions de dollars, en numéraire.

Un rachat logique, à la fois par la complémentarité des solutions des deux éditeurs mais aussi par la prise de participation que Symantec avait déjà réalisée dans le capital de Brightmail depuis la mi-2000.

Symantec disposait déjà de deux produits anti-spam : pour le grand public, avec Norton AntiSpam (inclus dans l'offre Internet security) et pour les entreprises, au niveau de la passerelle de messagerie. "Mais l'offre de Brightmail est l'une des meilleures du marché, en tout cas la plus utilisée. Elle sera un complément idéal que nous allons intégrer à la nôtre", commentait Eric Beaurepaire, directeur marketing et communication (division entreprises) chez Symantec.

Par ce rachat, c'étaient également les bases de connaissance et de veille internationale des deux acteurs qui allaient se compléter. La lutte contre le spam, tout comme les virus, passe en effet par des remontées d'alertes et une observation les plus larges possibles à travers le monde. "Cette base de connaissance élargie sera partagée avec les clients et la communauté de la sécurité", ajoutait Eric Beaurepaire.

Et aussi, du 19 au 26 mai 2004

VeriSign jetait son dévolu sur Jamba

VeriSign rachetait l'allemand Jamba : un fournisseur européen de contenus pour la téléphonie mobile. L'opération s'élevait à quelque 273 millions de dollars, et devait être réalisée à la fois par échanges de titres et versement d'argents frais.

Victoire de Lindows face à Microsoft

Lindows obtenait gain de cause face à Microsoft aux Etats-Unis. Dans sa décision, la justice américaine confirmait que le terme Windows renvoyait à une appellation générique. Une caractéristique qui ne lui permettait pas d'être associé à la propriété d'une entreprise. Cette décision faisait suite à plusieurs procès européens lors desquels Microsoft l'avait emporté.

Lucent Technologies achetait Telica

Le spécialiste américain en télécommunications donnait son accord pour l'acquisition de Telica, un équipementier téléphonique en réseau IP. La transaction, dont le montant était estimé autour de 295 millions de dollars, devait s'effectuer par échange de 92,7 millions de titres et d'options. La société Telica, basée dans le Massachusetts, fournissait des passerelles voIP et disposait de 250 salariés.