Tsunami au Japon : les usines IT redémarrent

Fujitsu, NEC, Panasonic et Toshiba recommencent lentement leur production, notamment la fabrication de semiconduteurs.

Près de deux semaines après le séisme et le tsunami qui a ravagé le Japon, emportant aussi la puissante industrie informatique qui s'y trouve, l'activité commence à reprendre petit à petit.

Fujitsu, par exemple, a bien cessé la production dans trois usines de fabrication de semi-conducteurs, mais  a partiellement repris ses activités dans quatre autres installations endommagées, dont une usine de fabrication de PC, une usine de fabrication de semi-conducteurs et un centre de test des semi-conducteurs. La société dispose également de deux installations, dont une usine de fabrication de téléphones mobiles, en pleine activité.

Toshiba, dont le siège est à Tokyo, a pu déplacer une partie de sa production, y compris la fabrication de semi-conducteurs, vers des usines de remplacements. La société possède également deux usines de semi-conducteurs en activité, mais elle n'avait connu que des "dégâts mineurs".

Renesas Electronics, qui fabrique des puces utilisées dans les automobiles et les appareils grand public, a aussi partiellement repris ses activités dans cinq de ses usines, et plusieurs autres sont prêtes à reprendre leurs activités, au moins capacité limitée, une fois d'électricité définitivement rétablie.

Toutefois, l'usine de la société Naka a été temporairement fermée : les ingénieurs sont actuellement en train d'évaluer l'état de la salle blanche de l'établissement pour sa ligne de fabrication de tranche de silicium de de 300 mm.

Panasonic et NEC ont tous deux déclaré mercredi qu'ils avaient repris la production de certaines usines qui avaient été interrompus après le tremblement de terre.

En début de semaine, iSuppli avait estimé que la catastrophe avait causé une pénurie de 25% de la production mondiale de tranches de silicium. Selon un analyste spécialisé d'Enderle Group, Rob Enderle, la production high-tech devrait être rétablie à "80%" dans un mois et la plupart des problèmes devraient être complètement résolus pour la fin de l'année. Si aucune autre catastrophe ne survient d'ici là.