Frédéric Renard (Arkeia) "En réduisant les coûts, la virtualisation constitue une réponse au contexte de crise"

L'intégration des sauvegardes de systèmes virtualisés est un enjeu majeur des spécialistes du secteur. Arkeia propose un plugin pour une gestion centralisée de cette tâche.

Quel est l'historique de la société Arkeia en matière de technologies de virtualisation ?

Nous sommes au départ un éditeur de logiciel de sauvegarde de données pour les entreprises, dans les domaines de la sauvegarde réseau et de la récupération de données après désastre. Nous avons démarré nos activités en 1996 aux Etats-Unis, puis nous avons étendu notre offre à l'Europe. Nous avons focalisé dès le départ notre offre sur les systèmes et les environnements Linux.

Nous nous intéressons aujourd'hui à la sauvegarde de systèmes virtualisés, en proposants deux produits qui doivent permettre d'intégrer la sauvegarde de système virtualisé à des systèmes de sauvegarde Arkeia plus globaux chez nos clients. Avec notre plugin ESX, il est désormais possible de mettre un agent au niveau de l'hyperviseur et de ne plus être dépendant d'un client dans chaque machine.

Prévoyez vous de proposer des produits de ce type sur d'autres environnements de virtuallisation ? Quel est le coût d'un tel ajout à son système de sauvegarde ?

Oui, je n'ai pas de date pour l'heure, mais il est question de proposer ces plugin pour supporter Microsoft Hyper V et Xen.

"Il est question de proposer ces plugin pour supporter Microsoft Hyper V et Xen"

Côté tarif, nous avons une offre de base à 1 000 euros, et avec un agent supplémentaire cela amène à un prix de 1 900 euros pour sauvegarder un nombre illimité de machines.

Nous avons également en prix de départ à 2 000 euros un nouveau produit, Arkeia Virtual Appliance, qui est une sauvegarde virtualisée sous forme d'appliance. Ce produit fait aussi partie de notre volonté de mettre un pied dans le monde de la virtualisation pour proposer nos solutions de sauvegarde.

La crise et la diminution des budgets informatiques peut-elle selon vous impacter négativement votre activité ?

Dans ce contexte de crise, je crois au contraire que la virtualisation est un des marchés qui va continuer à progresser, car il représente un moyen d'économiser de l'argent sur l'infrastructure. Par ailleurs, il permet de faire tout tourner sur une plate-forme.

De fait, nous assistons chez nos clients qui s'emparent de la virtualisation à une réduction de coût directe dans les deux ou trois ans qui suivent la mise en place de la technologie. Cela fait que certes, nous sommes challenger vis-à-vis de Symantec et EMC, mais notre coût d'acquisition reste de 50% moindre.