Une ex-dirigeante de la banque Royale du Canada au secours de RIM ?

Présente au conseil d'administration du constructeur canadien, Barbara Stymiest est pressentie pour remplacer la direction bicéphale du groupe. La passation de pouvoir devrait intervenir avant le 31 janvier.

Après avoir abandonné la moitié de sa valeur depuis fin août, l'action de RIM a bondi de plus de 7% en début de séance mardi sur les marchés boursiers américain et canadien. La raison de ce rebond ? La très probable mise au rencart des deux co-dirigeants de RIM, Mike Lazaridis et Jim Balsillie, d'ici la fin du mois de janvier.

Selon le Financial Post, la direction du constructeur de smartphones et de tablettes pourrait bien revenir à Barbara Stymiest. Présente depuis 2007 au sein du conseil d'administration du groupe (au poste de directeur indépendant), elle a occupé précédemment la fonction de responsable des opérations de la prestigieuse Banque Royale du Canada.
 

Objectif : rassurer marché et investisseurs
 

Le projet de remaniement à la direction générale de RIM ne date pas d'hier. En juillet dernier, le fonds Northwest & Ethical Investments LP qui détient 2,6% du capital de RIM avait déjà demandé de clarifier les rôles des deux co-diriegants. Mais depuis, la situation n'a cessé de se dégrader contraignant le conseil d'administration de RIM a prendre des mesures visant à rassurer le marché et ses investisseurs.

Le chemin sera en tout état de cause long et tortueux pour retrouver la confiance perdue. Le père du BlackBerry ayant dû affronter ces derniers mois de douloureuses épreuves dont le retard du lancement des terminaux BlackBerry sous environnement d'exploitation QNX, de mauvais résultats trimestriels. Sans compter une charge financière liée à ses stocks d'invendus de PlayBook.