PlayBook : RIM affiche 500 millions de dollars de stock d'invendus

La tablette tactile de RIM a vu ses stocks en sortie d'usine s'accumuler. Les baisses de prix faites pour écouler ces stocks coûtent au final très cher au père du BlackBerry.

La ficelle est bien connue des industriels : pour écouler ses stocks, rien de mieux qu'une petite baisse de prix. Mais quand elle n'est pas anticipée, elle peut vite produire des effets indésirables, en particulier en termes comptables. RIM vient d'en faire les frais avec sa tablette tactile PlayBook, dont les ventes depuis son lancement en avril dernier n'ont pas dépassé le million d'unités.

Ecoulée à seulement 900 000 pièces, elle commence d'ailleurs à faire mal au porte monnaie du constructeur canadien. Ce dernier a en effet indiqué avoir été contraint d'inscrire dans ses comptes une charge de 485 millions de dollars. Cette dernière a été rendue nécessaire en raison d'une trop grande accumulation de stocks de PlayBook invendus, désormais vendus à un tarif très éloigné du prix d'origine.

Comme si cela ne suffisait pas, RIM a également fait savoir que les ventes de BlackBerry ont baissé plus vite que prévu et qu'il n'atteindrait pas la fourchette de chiffre d'affaires qu'il s'était fixée pour le trimestre en cours (entre 5,3 et 5,6 milliards de dollars). En milieu de journée (heure américaine), l'action RIM perdait plus de 9% au Nasdaq, à 16,9 dollars.