Panorama des principales plates-formes de cloud computing Microsoft : Azure combine runtime et machine virtuelle

Les briques de Microsoft Azure

Microsoft a tiré les enseignements des plates-formes lancées avant la sienne : l'éditeur de Redmond propose ainsi un modèle à la croisée des chemins entre runtime .NET (à la Google Apps Engine) et machine virtuelle (à la Amazon Web Services). L'offre Windows Azure se décompose en plusieurs couches :

Des langages non Microsoft comme PHP ou Ruby pourront être utilisés

 Le service d'exécution de la plate-forme est basé sur le runtime .Net : la CLR (Common Language Runtime). Conformément à l'approche initiale de .Net, des langages non Microsoft comme PHP ou Ruby pourront être utilisés.

 Windows Azure Storage et SQL Azure sont les services de persistance.

 .Net Service Bus propose le service d'intégration.

 L'authentification est assurée par la base de comptes Windows Live ID, ou par fédération d'identité au travers de Geneva.

La démarche cloud de Microsoft

La philosophie d'Azure avec le développement .Net est de permettre aux développeurs de retrouver des langages/environnements connus. Cependant, cette cohérence peut être trompeuse car les applications doivent être aménagées : l'architecture est contrainte comme avec la PaaS (Software as a Service) du Google App Engine.

L'objectif de Microsoft est aussi d'offrir le maximum de souplesse aux entreprises. Ainsi, Azure pourra à terme exécuter du code natif (C++), et il sera possible de déployer ses propres machines virtuelles, selon la pratique proposée par Amazon. Microsoft veut ainsi satisfaire tous les acteurs de l'entreprise :

Proposer aux entreprises un maximum d'options ou de scénarios possibles

 Les maîtrises d'ouvrage qui souhaitent un développement agile pourront utiliser .Net. La plate-forme sera alors abstraite et exploitée par Microsoft, comme chez Google. 
 Les profils techniques qui souhaitent maîtriser leur architecture logicielle de bout en bout pourront construire eux-mêmes leur machine virtuelle et la gérer, comme chez Amazon.

On retrouve ici une approche générale chez l'éditeur de Redmond : proposer aux entreprises un maximum d'options ou de scénarios possibles, plutôt que d'avoir une approche tranchée, un parti pris fort, comme chez Amazon, Salesforce ou Google.