Pourquoi tout pourrait mal tourner pour Uber, l'entreprise la plus controversée du monde Uber pourrait perdre l'avantage en Asie

La levée de fonds de 1,2 milliard de dollars menée par Uber en décembre avait pour but de permettre "un investissement considérable, notamment en Asie Pacifique." Cependant, une alliance entre des start-up asiatiques pourrait paralyser les efforts d'Uber. BuzzFeed News a en effet annoncé que Softbank Capital, qui a financé GrabTaxi et OlaCabs, envisageait une alliance pour concurrencer Uber.

Les dirigeants de ces deux startup basées en Asie qui ont recours aux services de taxis plutôt qu'à des chauffeurs privés ont déclaré à BuzzFeed News qu'ils étudiaient la possibilité de "former une alliance globale entre les différents acteurs de la zone." Ils ont également laissé sous-entendre que Softbank Capital était à l'origine de cette alliance potentielle. Ron Fisher, un associé de Softbank Capital, a quant à lui déclaré qu'il ne ferait pas de commentaire.

Une alliance entre trois entreprises asiatiques de voiture à la demande pourrait maintenir Uber hors de la zone

Uber opère dans certaines villes asiatiques, y compris Pékin, Bangkok et Tokyo, mais l'entreprise a dû faire face à certains obstacles dans d'autres pays de la zone. La Corée du Sud a fait part de son souhait de bloquer les opérations d'Uber. Comme le remarque TechCrunch, "la loi coréenne n'autorise pas les entreprises de technologie à conserver les données de paiement, et impose aux consommateurs de resaisir leurs informations bancaires à chaque nouvel achat, officiellement pour des raisons de sécurité."

En offrant un service similaire à celui d'Uber, qui plus est en conformité avec les législations nationales et en coopérant avec les autorités locales, l'alliance pourrait maintenir Uber hors d'Asie, un marché potentiel important qui repose profondément sur les services de taxi.