Blablacar aurait levé 160 millions de dollars pour une valorisation de 1,2 milliard de dollars

Blablacar aurait levé 160 millions de dollars pour une valorisation de 1,2 milliard de dollars La start-up française entre ainsi dans le club très fermé des start-up valorisées plus d'un milliard de dollars.

Blablacar serait entré dans le très select "billion dollar start-up club" des licornes valorisées plus d'un milliard de dollars. La start-up française de covoiturage aurait en effet levé 160 millions de dollars (soit 143 millions d'euros environ) auprès d'Insight Venture Partners pour une valorisation de 1,2 milliard de dollars, selon Techcrunch. Les investisseurs historiques, dont Index Ventures, Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital n'auraient pas participé à ce tour de table en série D.

20 millions de membres dans 19 pays

En juillet 2014, Blablacar avait déjà réalisé un tour de table de 100 millions de dollars mené par Index Ventures. La start-up revendiquait alors 8 millions de membres dans 12 pays d'Europe. Aujourd'hui, Blablacar compte 20 millions de membres dans 19 pays : France, Espagne, Royaume-Uni, Italie, Pologne, Allemagne, Portugal, Bénélux, Russie, Ukraine, Turquie, Inde, Mexique, Serbie, Roumanie, Croatie et Hongrie. Outre l'Europe de l'Est, la start-up commence ainsi à s'attaquer également à de grands pays émergents en Asie et Amérique Latine.

Stratégie d'acquisitions

Blablacar a racheté en avril son principal concurrent européen, l'allemand Carpooling. Une acquisition qui place la française en quasi-monopole en France, en Allemagne ou encore en Espagne. La jeune pousse a par ailleurs gobé le hongrois Autohop, présent en Roumanie, Serbie et Croatie notamment. Avec ces 160 millions de dollars fraîchement levés, Blablacar pourrait intensifier sa stratégie de rachats pour continuer de croître à l'international.

Blablacar a été fondée en 2006 par Frédéric Mazzella, CEO, Francis Nappez, CTO, et Nicolas Brusson, COO. La start-up a depuis levé 270 millions de dollars, soit près de 242 millions d'euros. Un record pour l'écosystème français.

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