Confidentiel : Authentication Industries lève 300 000 euros
Authentication Industries vient de boucler une levée de fonds de 296 000 euros auprès de 51 investisseurs privés sur la plateforme de crowdequity SmartAngels. La start-up montpelliéraine spécialisée dans la lutte contre la fraude est à l'origine de l'AiCode, une solution d'authentification infalsifiable se présentant sous la forme d'un "super-code-barres", un QR Code amélioré fonctionnant avec un scanner ou un smartphone. Scanner l'AiCode permet ainsi de repérer et de tracer les copies de documents.
Disponible sans Internet, la solution trouve son marché en Afrique
"Dix fois moins cher et avec des fonctionnalités supplémentaires, l'AiCode se destine à lutter contre la fraude documentaire aussi bien pour les Etats que pour les entreprises, explique Christian Guichard, fondateur. N'importe quelle information peut être contenue et certifiée dans l'AiCode, y compris une photo, et le tout est contrôlable hors ligne." Une spécificité qui en fait un atout pour les territoires mal desservis en termes de connexion Internet, en Afrique notamment. Authentication Industries s'apprête d'ailleurs à fournir 5 millions de cartes d'identification en Côte d'Ivoire.
Ouverture d'un bureau aux Etats-Unis
La start-up, qui emploie 7 personnes, a enregistré 350 000 euros de chiffre d'affaires en 2015, dont 60% réalisé en Afrique, et prévoit un minimum de 900 000 euros et un objectif médian d'1,7 million d'euros en 2016. Pour booster sa croissance, Authentication Industries prévoit d'ouvrir un bureau de 6 personnes aux Etats-Unis d'ici 2017, où la start-up a signé récemment avec un premier distributeur.
"En parallèle de notre solution axée sur la sécurité, nous sommes en train de monter une nouvelle business unit qui va s'auto-financer", ajoute Christian Guichard. Baptisée Flash2order, elle proposera des services en btob pour le chiffrement et la gestion des lignes de commandes sur les applications mobiles, principalement pour aider les e-commerçants à faciliter la prise de commande. "C'est une activité complémentaire avec notre savoir-faire", conclut l'entrepreneur.