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1. La réaction des capitaux-risqueurs

Laurent Laffy Partner d'Arts Alliance

Laurent Laffy : "Au sens large, le secteur de la vente au détail traditionnelle devrait être affecté par la confiance des consommateurs. Cela peut donc être, dans une certaine mesure, favorable pour l'e-commerce.

En revanche, les investisseurs vont probablement être encore plus prudents car les sorties sur les opérations risquent d'être reportées vers un horizon plus lointain. Les opérations de financement risquent alors d'être plus difficiles à boucler, l'allure des investissements pouvant ralentir. Cela implique une baisse des valorisations et des conditions de négociations bien plus fermes."

(propos recueillis le 13/09/2001)

Pierre Sissmann PDG de Cybercapital

Pierre Sissmann : "A court terme, les perturbations des marchés financiers devraient avoir des impacts négatifs importants sur les secteurs de l'économie liés au tourisme et transport, au moins sur les six prochains mois. A l'inverse, on devrait assister à un renforcement des moyens de communication à distance et à l'utilisation de ces moyens. Cela aurait alors un impact positif sur la téléphonie mobile et les portails Internet.

A moyen terme, un ralentissement de la consommation est fort probable, avec un impact négatif sur les distributeurs et sur les sites d'e-Commerce pur liés à la consommation. La période d'observation sur les marchés financiers devrait durer pendant au moins trois mois avec un ralentissement des investissements.

A long terme, certains secteurs, comme celui de la sécurisation au sens large, devraient bénéficier d'un renforcement de tendance. Mais de toute manière, l'incertitude n'est pas bonne pour les marchés et pour l'innovation. Donc, à priori, le capital-risque devrait en souffrir un peu."

(propos recueillis le 13/09/2001)

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