La nouvelle classification Euronext des valeurs Internet
Par le JDNet (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/0112/011221ne2.shtml

Depuis fin novembre, Euronext a adopté la classification internationale FTSE pour les valeurs cotées. Cette société anglo-saxonne, dont Euronext utilise la licence, a mis sur pieds une classification par métier des sociétés pour mieux les comparer entre elles. Les valeurs sont ainsi réparties dans dix groupes économiques eux-mêmes subdivisés en 39 secteurs d'activité et 101 sous-secteurs. La plupart des valeurs purement Internet (commes les fournisseurs d'accès et les dotcoms) sont classées dans le segment 974. 900 est le secteur d'activités "technologies de l'information", 70 le sous-segment "Logiciels et services d'information" et 4 le sous-secteur "Internet".

Quelques valeurs Internet, ou présentées comme telles l'an dernier, ont toutefois réussi à échapper à cette catégorie. Pour certaines sociétés, Internet est ainsi jugé comme un outil et non plus un métier à part entière. C'est le cas notamment d'Artprice.com qui appartient au segment 547 (540 pour "médias et photographies" et 7 pour "publications et édition"). Si certains dirigeants ont bien accueilli leur classification, à l'image de Thierry Ehrmann le président d'Artprice, d'autres comme ceux de Cyberdeck ont fait grise mine. Malgré son métier de fabricant de bornes d'accès Internet, la société a rejoint le segment 932 ("matériel informatique") au lieu de celui désiré, 938 ("matériel de télécommunications") qui offrait plus de perspectives au côté de Sagem ou d'Alcatel.

En savoir plus

Le commerce électronique n'est pas non plus dans la catégorie Internet mais au segment 525 ("Services cycliques", "Détaillants généralistes", "Commerce électronique"). Cybersearch a pour sa part intégré le segment 583 des sociétés "d'enseignement et de formation". A quelques bizarreries près (l'opérateur de place de marchés Hubwoo ou la chaîne de vêtement Orchestra-Kazibao sont notamment classés avec Aufeminin et les fournisseurs d'accès), les investisseurs devraient donc y voir un peu plus clair lors des comparaisons.

[Jérôme Batteau, JDNet]