Depuis fin novembre, Euronext
a adopté la classification internationale FTSE
pour les valeurs cotées. Cette société
anglo-saxonne, dont Euronext utilise la licence, a mis
sur pieds une classification par métier des sociétés
pour mieux les comparer entre elles. Les valeurs sont
ainsi réparties dans dix groupes économiques
eux-mêmes subdivisés en 39 secteurs d'activité et 101
sous-secteurs. La plupart des valeurs purement Internet
(commes les fournisseurs d'accès et les dotcoms)
sont classées dans le segment 974. 900 est le
secteur d'activités "technologies de l'information",
70 le sous-segment "Logiciels et services d'information"
et 4 le sous-secteur "Internet".
Quelques
valeurs Internet, ou présentées comme
telles l'an dernier, ont toutefois réussi à
échapper à cette catégorie. Pour
certaines sociétés, Internet est ainsi
jugé comme un outil et non plus un métier
à part entière. C'est le cas notamment
d'Artprice.com qui appartient au segment 547 (540 pour
"médias et photographies" et 7 pour
"publications et édition"). Si certains
dirigeants ont bien accueilli leur classification, à
l'image de Thierry Ehrmann le président d'Artprice,
d'autres comme ceux de Cyberdeck ont fait grise mine.
Malgré son métier de fabricant de bornes
d'accès Internet, la société a
rejoint le segment 932 ("matériel informatique")
au lieu de celui désiré, 938 ("matériel
de télécommunications") qui offrait
plus de perspectives au côté de Sagem ou
d'Alcatel.
Le commerce électronique
n'est pas non plus dans la catégorie Internet
mais au segment 525 ("Services cycliques",
"Détaillants généralistes",
"Commerce électronique"). Cybersearch
a pour sa part intégré le segment 583
des sociétés "d'enseignement et de
formation". A quelques bizarreries près
(l'opérateur de place de marchés Hubwoo
ou la chaîne de vêtement Orchestra-Kazibao
sont notamment classés avec Aufeminin et les
fournisseurs d'accès), les investisseurs devraient
donc y voir un peu plus clair lors des comparaisons.
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