Jeux et vidéo,
les produits d'appel de NoosNet Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0211/021108noosportailhd.shtml Lancer l'impression Vendredi 8 novembre 2002
Cet univers propose actuellement Kipulkai, le nouveau jeu pour enfants des créateurs d'Adibou, ou encore une démo d'American Conquest (production CDV Software Entertainment AG et GSC Game World). Dans la catégorie des jeux en réseau, il est également possible de goûter au célèbre jeu de guerre Counter-Strike. En tout, Noos Broadband recense 40 000 sessions par mois sur ses serveurs de jeux et 20 000 téléchargements par mois (hors opérations spéciales comme American Conquest ou Kipulkai). "L'espace jeux représente actuellement 30 % de l'audience du portail, explique Thierry Robin, Directeur des activités Internet chez Noos. Pour l'instant, nous ne disposons pas de retour sur les jeux en payant car nous n'avons réellement déployé cette stratégie qu'à la rentrée." Dans la partie payante, se trouve pour le moment le jeu de guerre Rainbow Six Rogue Spear (produit par Ubisoft) à télécharger pour 11,95 euros. Bientôt, aux côtés de ce premier jeu payant, devraient être disponbles une sélection des meilleurs jeux vidéo. Dans la perspective du développement des
jeux en réseau, Noos a parallèlement signé un accord
avec Microsoft pour le lancement de Xbox Live, le nouveau service de jeu
en ligne de sa console éponyme. A partir du 14 mars prochain, les
abonnés de NoosNet auront la possibilité de commander en ligne le Starter
Pack Xbox Live (pack comprenant un disque de démarrage pour jouer en ligne,
le micro-casque dédié, 12 mois d'abonnement au service Xbox
Live et deux jeux vidéo), au prix de 59.99 euros. La partie "Mon Vidéo Club", mise en place avec la société Moviesystem (qui exploite le service vidéo à la demande NetCiné.fr) au début de l'année, est également pleine de promesse. En terme d'audience, elle représente environ 10 % du trafic du portail broadband. Le service vidéo à la demande de Noos propose l'accès à 350 films en modèle payant. A titre gratuit, le câblo-opérateur propose à ses abonnés un accompagnement éditorial (possibilité de regarder les bandes-annonces des films et des extraits) avant d'acheter les droits de visionner le film. Actuellement, Noos indique que plus de 1 000
films sont loués chaque mois par ce canal. "La part des films
X n'est pas majoritaire. Elle est équivalente à celle d'un
magasin vidéo-club", assure Thierry Robin. 73% des abonnés
de Noosnet qui ont ouvert un compte "Mon Video Club" se rendent
au moins une fois par semaine sur cet espace. Selon Thierry Robin, l'appropriation
de la vidéo à la demande sur Internet est plus rapide que
celle liée au système de pay per view, disponible sur l'offre
Noos TV. Dans la stratégie de contenu broadband,
l'intérêt d'un "juke-box" musical reste en recanche
à confirmer. Noos Broadband a choisi comme partenaire priviligié
e-Compil.fr, le service de téléchargement d'Universal Music
France qui donne accès à 10 000 titres du catalogue
de la maison de disques. A l'exception d'opérations événementielles,
le service peine à drainer une véritable audience (7 %
du trafic portail actuellement). Au point d'être aujourd'hui doublé
par "Le guide haut débit", un annuaire des services broadband
que l'on peut trouver sur Internet.
Noos ne communique pas sur les revenus générés par les services payants sur son portail : cette ligne de business reste encore émergeante. "Mais nous sommes encouragés par le fait que nos clients ne soient pas réticents à l'idée de déposer leur numéro de carte bancaire sur Internet", souligne Thierry Robin. Face à ce constat, le projet de monter un login unique ou une facturation unique pour accéder à l'ensemble des ressources des contenus payants ne semblent pas une priorité pour le câblo-opérateur. [Philippe Guerrier, JDNet] |
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