Rencontres en ligne
: AOL France fait service commun avec le groupe AGL Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0303/030317aolrencontres.shtml Lancer l'impression Lundi 17 mars 2003
L'accord entre les deux parties n'est pas exclusif. AGL se réserve le droit de signer des accords analogues avec d'autres partenaires. Du côté d'AOL France, les termes sont plus claires : le service SeRencontrer.com/AOL sera privilégié sur le portail abonnés mais le FAi peut accueillir de la publicité en provenance d'autres services de rencontres en ligne. Le contrat prévoit un partage des recettes avec un minimum garanti pour AOL France. La base de données SeRenconter.aol.fr fait l'objet d'une co-propriété et ses co-exploitants se refusent à la louer à des tiers. Sur la seule base de données SeRencontrer.com, 15% des 80.000 annonces proviennent du service Cum (exploité de manière plus affiné en binôme sur Minitel et Internet). "Il est logique de monter des passerelles entre ses deux services car nous touchons la même cible clientèle", indique Louis Roncin, PDG du groupe AGL.
La rencontre entre les deux acteurs - l'un provenant du monde du Net et l'autre du Minitel - peut paraître intriguante. Du côté d'AOL France, Philippe Besnard, vice-président en charge des services interactifs, met en avant "l'expérience, l'expertise et le développement convivial sur Internet" du groupe AGL dans le domaine des rencontres. Flore Segalen, directrice de la production et de l'éditorial chez le FAI, précise que le mot "rencontre" est un mot-clé qui se distingue nettement dans les recherches effectuées sur les annuaires et moteurs mis à la disposition des abonnés d'AOL France. D'autre part, l'alliance avec AGL permet au FAI de disposer d'entrée d'une masse critique d'utilisateurs et d'annonces. De son côté, AGL, qui a déployé depuis les années 80 une batterie de services télématiques comme 3617 VERIF, 3617 SALAIR ou 3615 DIRECT (Bourse), regardait jusqu'ici le monde de l'Internet avec circonspection. Compte tenu du fort développement de la concurrence des services Web ces dernières années, il semble désormais vouloir mener de front la bataille Internet. [Philippe Guerrier, JDNet] |
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