Rafi Haladjian
rêve de Wi-Fi à grande échelle
Par le Journal
du Net (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/0311/031119ozone.shtml
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Mercredi 19 novembre 2003
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Ozone |
Fondateur de FranceNet/Fluxus, hébergeur
de sites qu'il a revendu en 2001 à British Telecom, Rafi Haladjian
fait à nouveau parler de lui à travers Ozone, une start-up
créée en avril et dédiée au développement
du "réseau pervasif". Le pionnier du Net définitce
dernier comme un "méta réseau unique" qui s'inscrirait dans la
continuité des phénomènes émergents dans le
domaine des nouvelles technologies et dont l'une des composantes principales
est le Wi-fi. Principale caractéristique du réseau pervasif
: son extrême granularité, qu'aucun opérateur ou groupe
d'opérateurs ne peut atteindre, estime Rafi Haladjian.
Voila
pour le concept. Dans la pratique, Ozone propose de contribuer à
l'essor de ce réseau pervasif en montant des "Metropolitan
Area Networks" (MAN) sans fil métropolitains ("oBone")
complêtés par des zones locales de couverture ("oZone").
"L'emballement autour des hotspots installés sur un lieu donné
comme les hôtels ou les cafés est excessif", affirme
Rafi Haladjian. Pour lui, l'avenir est plutôt dans la couverture
de zones géographiques plus larges : la start-up a opté
pour l'installation d'antennes qui permet d'accéder à l'Internet
sans fil à très haut débit (2 mégabits par
seconde) et d'arroser le périmètre d'un quartier donné.
Pour son lancement, Ozone a ouvert un backbone dans l'Est de Paris, couvrant
le XIIIème arrondissement et une partie du XIIème arrondissement.
En l'état actuel, Ozone s'appuie sur l'infrastructure réseau
de Fluxus/British Telecom, que Rafi Haladjian connaît bien. Mais
pour étendre le réseau à d'autres agglomérations
de grande ou moyenne taille en France, Rafi Haladjian compte signer des
accords avec des opérateurs télécoms.
Ce métier d'opérateur Wi-fi à grande échelle
géographique a été rendu possible grâce à
l'assouplissement de la règlementation Wi-fi décidé
par l'Autorité de régulation des télécommunications
en juillet dernier. Mais, dans le cadre du déploiement de ses "oZones",
Rafi Haladjian reconnaît que les problèmes techniques ne
manquent pas : problèmes de signal radio, accessibilité
aux toits des immeubles et vicissitudes liées à l'évolution
technologique (quid après la norme 802.11b de l'IEEE ?).
Dans le schéma imaginé par Rafi Haladjian et son équipe,
un habitant d'un quartier donné couvert par un oZone n'aurait pas
besoin d'un abonnement auprès d'un FAI traditionnel pour accéder
à l'Internet haut débit. Il passerait directement par l'intermédiaire
de l'infrastructure sans fil à très haut débit déployée
par la société. Pour le lancement, l'accès à
ce réseau Internet est gratuit. Mais, dès le début
de l'année prochaine, des offres d'abonnements mensuels (situées
entre 12 et 15 euros par mois) devraient apparaître. D'ici la fin
de l'année prochaine, Ozone souhaite disposer d'un premier parc
de 10.000 abonnés. La société souhaite d'abord toucher
en premier lieu les passionnés du Wi-fi avant d'aborder une cible
plus grand public.
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Ozone |
Rafi Haladjian reste discret sur le montant de
l'investissement dédié à son nouveau projet. Il estime
pour l'instant pouvoir assurer le développement de sa nouvelle
société sur fonds propres.
[Philippe Guerrier, JDNet]
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