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Ozone |
Fondateur de FranceNet/Fluxus,
hébergeur de sites qu'il a revendu en 2001 à
British Telecom, Rafi Haladjian fait à nouveau
parler de lui à travers Ozone, une start-up créée
en avril et dédiée au développement
du "réseau pervasif". Le pionnier du
Net définitce dernier comme un "méta réseau
unique" qui s'inscrirait dans la continuité
des phénomènes émergents dans le
domaine des nouvelles technologies et dont l'une des composantes
principales est le Wi-fi. Principale caractéristique
du réseau pervasif : son extrême granularité,
qu'aucun opérateur ou groupe d'opérateurs
ne peut atteindre, estime Rafi Haladjian.
Voila
pour le concept. Dans la pratique, Ozone propose de
contribuer à l'essor de ce réseau pervasif
en montant des "Metropolitan Area Networks"
(MAN) sans fil métropolitains ("oBone") complêtés
par des zones locales de couverture ("oZone").
"L'emballement autour des hotspots installés
sur un lieu donné comme les hôtels ou les
cafés est excessif", affirme Rafi Haladjian.
Pour lui, l'avenir est plutôt dans la couverture
de zones géographiques plus larges : la start-up
a opté pour l'installation d'antennes qui permet
d'accéder à l'Internet sans fil à
très haut débit (2 mégabits par
seconde) et d'arroser le périmètre d'un
quartier donné.
Pour son lancement, Ozone a ouvert un backbone dans
l'Est de Paris, couvrant le XIIIème arrondissement
et une partie du XIIème arrondissement. En l'état
actuel, Ozone s'appuie sur l'infrastructure réseau
de Fluxus/British Telecom, que Rafi Haladjian connaît
bien. Mais pour étendre le réseau à
d'autres agglomérations de grande ou moyenne
taille en France, Rafi Haladjian compte signer des accords
avec des opérateurs télécoms.
Ce métier d'opérateur Wi-fi à grande
échelle géographique a été
rendu possible grâce à l'assouplissement
de la règlementation Wi-fi décidé
par l'Autorité de régulation des télécommunications
en juillet dernier. Mais, dans le cadre du déploiement
de ses "oZones", Rafi Haladjian reconnaît
que les problèmes techniques ne manquent pas
: problèmes de signal radio, accessibilité
aux toits des immeubles et vicissitudes liées
à l'évolution technologique (quid après
la norme 802.11b de l'IEEE ?).
Dans le schéma imaginé par Rafi Haladjian
et son équipe, un habitant d'un quartier donné
couvert par un oZone n'aurait pas besoin d'un abonnement
auprès d'un FAI traditionnel pour accéder
à l'Internet haut débit. Il passerait
directement par l'intermédiaire de l'infrastructure
sans fil à très haut débit déployée
par la société. Pour le lancement, l'accès
à ce réseau Internet est gratuit. Mais,
dès le début de l'année prochaine,
des offres d'abonnements mensuels (situées entre
12 et 15 euros par mois) devraient apparaître.
D'ici la fin de l'année prochaine, Ozone souhaite
disposer d'un premier parc de 10.000 abonnés.
La société souhaite d'abord toucher en
premier lieu les passionnés du Wi-fi avant d'aborder
une cible plus grand public.
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Rafi Haladjian reste discret
sur le montant de l'investissement dédié
à son nouveau projet. Il estime pour l'instant
pouvoir assurer le développement de sa nouvelle
société sur fonds propres.
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