Le CCF sophistique
ses services de banque en ligne Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0311/031128ccf.shtml Lancer l'impression Vendredi 28 novembre 2003
Pour le groupe bancaire, Internet constitue le premier canal de relation client à distance, très loin devant le serveur vocal, selon François Moreau. Actuellement, 110.000 clients de l'établissement utilisent l'accès Internet pour la gestion courante de leurs comptes. Ce qui représente 22 % de la base clients du groupe CCF (500.000 en tout). Spécificité de l'offre de services bancaires du CCF : les principaux canaux à distance restent quasiment gratuits pour les clients. L'accès au service de "home banking" ne figure pas dans un forfait facturé et le serveur vocal est disponible au prix d'un appel local. "Nous considérons ces outils de relations clients à distance comme des charges d'infrastructures et non comme des produits destinés à une facturation spécifique", indique François Moreau. Dans le domaine de la mobilité, le CCF dispose d'un système d'alertes SMS. "Nos clients en font un usage modéré. Cela peut s'expliquer par le positionnement de notre banque qui s'inscrit dans une logique plus patrimoniale que d'autres groupes bancaires", estime François Moreau. Le nombre de clients ayant sélectionné cette option SMS n'est pas communiqué. L'activité courtage en ligne du CCF est
en cours de refonte. Coté back-office, les systèmes informatiques
vont être rationalisés. Côté client, l'offre
commerciale va être remodelée. Elle prendra en compte l'intégration
de Webroker, un service de courtage en ligne que le CCF avait lancé
en 1999 sous une marque distincte.
Le CCF ne communique pas le montant des investissements dédiés aux nouvelles technologies. "Le niveau d'investissement est maîtrisé et s'inscrit dans une démarche pragmatique", assure François Moreau. Le groupe travaille régulièrement avec des prestataires Internet comme la web agency FullSix et l'intégrateur Valtech. L'hébergement des services Internet grand public est assuré par Transpac. Les parties sécurisées sont exploitées sur des serveurs en interne. [Philippe Guerrier, JDNet] |
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