LinkedIn : du networking
social de pros Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0401/040109linkedin.shtml Lancer l'impression Vendredi 9 janvier 2004
Chaque utilisateur remplit une fiche d'inscription et invite ses contacts à rejoindre son réseau. Ces derniers font de même, et ainsi de suite, ce qui démultiplie la taille du réseau initial. L'utilisateur a la possibilité d'effectuer des recherches au sein de sa base de contacts directs ou indirects, mais pour contacter un membre, il doit obligatoirement passer par les connexions intermédiaires, qui doivent accepter de servir de référent. Les référents doivent remplir une fiche précisant la nature de leur lien avec le demandeur (manager, collègue, client, etc.). Konstantin Guericke, cofondateur de LinkedIn, affirme que 1.000 demandes de références sont ainsi réalisées chaque mois. Dans un communiqué, le site s'enorgueillit d'un taux d'acceptation des demandes de références de 76%. A ce jour, l'ensemble des services de LinkedIn sont gratuits. Le palier que la société s'est fixé pour rendre les demandes de références payantes est celui des 1.000 demandes par jour. En se basant sur le doublement de sa taille toutes les six semaines, elle espère atteindre cet objectif en juin 2004. En attendant, elle compte utiliser la levée de fonds de 4,7 millions de dollars qu'elle a réalisée en novembre 2003 auprès de Sequoia Capital pour développer de nouveaux services à valeur ajoutée, susceptibles de rendre plus attractif un service voué à être payant. Selon le Financial Times, le prix d'une demande s'établirait à une dizaine de dollars. L'autre modèle possible consiste à faire payer un abonnement annuel aux utilisateurs, que Reid Hoffman, PDG de LinkedIn, évalue entre 100 et 200 dollars. Les deux actionnaires et cofondateurs de LinkedIn, Mark Pincus (PDG de Tribe.net) et Reid Hoffman, ont par ailleurs investi 700.000 dollars en décembre dans l'achat d'un brevet appartenant à la société YouthStream Media Networks, qui avait racheté le site SixDegrees en 2000 pour 125 millions de dollars en actions avant de fermer les portes de celui-ci un an plus tard. Ce brevet, convoité par vingt autres sociétés, dont Yahoo, concerne une technologie de networking social. Il pourrait rapporter des revenus conséquents à la société, si elle réussit à imposer l'acquisition de licences auprès des entreprises qui se lancent sur ce secteur en plein boom.
Cependant, selon Red Herring, des concurrents directs de LinkedIn comme Visible Path ou Spoke Software, qui a bouclé un tour de table de 11,7 millions de dollars en novembre dernier auprès de Doll Capital Management, ne sont pas préoccupés par le brevet, ne se considérant pas comme contrevenantes. Parmi les concurrents indirects de LinkedIn, les dernières entreprises à avoir réalisé des levées de fonds sont Tribe.net en décembre (6,3 millions de dollars) et Friendster en octobre (13 millions de dollars), site dont Mark Pincus et Reid Hoffman détiennent chacun 2,5% du capital... [Raphaële Karayan, JDNet] |
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