P2P : la nouvelle
liste des internautes recherchés par la RIAA Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0402/040223riaa.shtml Lancer l'impression Lundi 23 février 2004
Et ça continue encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord... C'est en tout cas le message que veut faire passer la RIAA, le lobby américain des majors du disque, auprès des internautes qui téléchargent illégalement de la musique en ligne sur les réseaux peer-to-peer. Après avoir poursuivi en justice 261 particuliers américains en septembre 2003, la RIAA réédite l'expérience avec une nouvelle liste de 531 internautes. Mais, cette fois-ci, la stratégie choisie est différente.
Autre changement : la RIAA ne proposera plus d'arrangements amiables avec les internautes accusés, tout du moins pas avant d'avoir engagé une poursuite en bonne et due forme. Cette décision vient en réponse aux multiples attaques à l'encontre de la RIAA, accusée jusqu'alors de pratiquer une forme de racket auprès des particuliers suspectés. Des particuliers qui, bien souvent, s'avèrent être des mineurs.
A l'annonce de ces 531 nouvelles poursuites contre des internautes adeptes de l'échange de fichiers musicaux, l'Electronic Frontier Foundation (EFF), association qui milite en faveur des libertés sur Internet, a mis en place sur son site un service qui permet à chaque internaute de vérifier si son adresse IP a été repérée par la RIAA et si une plainte est en cours. Si le test est positif, la personne suspectée peut alors découvrir toutes les informations la concernant : son pseudonyme, le service de P2P qu'il a utilisé, son adresse IP et même les chansons qu'il a téléchargées illégalement (cf. exemple plus bas). Parallèlement, l'EFF a publié la liste complète des adresses IP poursuivies par chaque maison de disques, liste dont le JDN vous propose une reproduction.
Concernant la précédente vague d'accusations de septembre dernier, la RIAA indique que, jusqu'à présent, 200 des 382 poursuites judiciaires engagées ont été réglées. l reste par ailleurs une centaine d'accords amiables toujours en cours de négociation.
Source : Electronic
Frontier Foundation
[Florence Santrot, JDNet] |
|