Au sein du groupe d'édition
Investima 10 (Robert Laffont, Larousse, etc.), Vivendi
Universal Publishing Services (VUPS) se charge de la commercialisation
et la distribution des produits. A savoir : des livres
mais également des articles multimedia, tels que
des CD-Roms. Ses activités couvrent notamment la
France, la Belgique et l'Espagne.
En 2002, VUPS dont le système d'information s'articule
alors autour de serveurs mainframe et AS/400 décide
de se tourner vers les technologies Web en se dotant d'une
infrastructure de portail. "L'objectif était
d'une part de déployer un intranet, en vue notamment
de faciliter le partage des données et d'unifier
l'accès aux applications internes. Et d'autre part
de fournir à nos clients, c'est-à-dire aux
autres sociétés du goupe, un nouveau canal
d'information, sous la forme d'un extranet couplé
à un entrepôt de données", détaille
Patrice Ribeaucourd, directeur des études chez Vivendi
Universal Publishing.
Le
passage de la culture mainframe à la culture
Web
Lors de la phase
de mise en oeuvre, la direction des systèmes
d'information de Vivendi Universal Publishing fait face
à une question épineuse : son équipe
technique, jusqu'alors habituée aux environnements
MVS - CICS, ne possède aucune compétence Web.
Pour répondre à cette problématique,
VUPS opte pour une démarche itérative
- qui, rappelons-le, consiste à choisir en priorité
des projets simples, avant de se lancer dans des travaux
plus complexes. "L'acquisition de compétences
s'effectuant au fil des déploiements", précise
Patrice Ribeaucourd.
Lancé début 2003, le premier chantier
amorcé par VUPS autour de son infrastructure
de portail se concentre sur des fonctions de consultation
de données relatives à la gestion de la
relation client (disponibilité des articles en
stock, suivi des commandes et retours, etc.), à
la fois sur un périmètre interne et externe. Une première
brique qui devrait être mise en production dans
les toutes prochaines semaines.
JCA
plus performant que JDBC
L'architecture
de la solution ? Programmée en Java à
l'aide de l'outil de développement graphique
de Borland (JBuilder), l'application Web s'adosse à
un serveur d'applications WebLogic (BEA). Tournant sous
Linux RedHat, celui-ci gère les autorisations
d'accès utilisateurs en faisant appel à
un annuaire de profils Open LDAP. Associée à
un mainframe IBM (MVS - CICS), la base de données
sous-jacente est invoquée par le biais de connecteurs
JDBC (Java Database Connectivity). Une couche qui pourrait
être renforcée, dans un second temps, d'interfaces
JCA (Java Connector Architecture) pour "gérer les
mises à jour dans la base (DB2)".
"La mise au point d'un service équivalent
à l'aide de technologies mainframe aurait été
infiniment plus complexe, note-t-on chez Vivendi Universal
Publishing. Et pour preuve: ce type d'architecture nécessite
par exemple l'utilisation d'émulateurs 32 70
pour s'ouvrir à des postes extérieurs."
L'intervention
d'une société de services
Aux côtés
d'un programme de formations, autour du développement
Java et de la solution WebLogic principalement, VUPS
accompagne l'évolution culturelle de son personnel
technique en s'appuyant sur les services d'une SSII,
Unilog en l'occurrence. Un prestataire qui a notamment
pour but d'assister les développeurs lors de
la définition de l'architecture et de ses normes.
"Dans la même optique, nous sommes en cours
de recrutement de profils possédant des compétences
Web", conclut-on chez VUPS.
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