Infrastructure/Chantiers
L'Etat de Genève déploie une architecture Borland pour refondre son système d'information
En amont de tout déploiement, le serveur d'applications J2EE a été complété d'une couche visant à garantir l'indépendance des applications Java. Explications. (Mercredi 21 mai 2003)
     
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Fort d'un système d'exploitation composé de mainframe et de d'applications client/serveur (Visual Basic et NatStar), le Centre des technologies de l'information (CTI) de l'État de Genève décide à partir de 1999 de se doter d'une architecture adaptée aux besoins de ses nouveaux développements, autour du Web notamment. La vocation du CTI ? Il gère les problématiques informatiques de l'ensemble des services administratifs de l'Etat de Genève, de la police en passant par l'administration fiscale.

"Nous avons d'emblée retenu le langage Java qui, à la différence des technologies Microsoft, présente pour principal avantage d'être indépendant de la machine et du système d'exploitation sous-jacents", indique Roland Burgniard, responsable technique du développement au CTI. Mené courant 2000, l'appel d'offres lancé dans la foulée se conclut par le choix du serveur d'applications de Borland (Borland Enterprise Server) - au détriment des offres de BEA, d'IBM et d'Oracle. "Avec BEA, Borland était le seul à remplir nos tests de conformité. Il intégrait également des composants de gestion multibase (XA) que les autres ne supportaient pas à l'époque."

La mise au point d'une infrastructure standard interne
Quelques six mois-homme sont nécessaires au CTI pour déployer ce socle technique - qui, notons le, intègre également l'environnement de développement Java du même éditeur (Borland JBuilder). Un travail qui s'accompagne de la définition d'une infrastructure commune à l'ensemble des projets adossés aux recommandations d'architecture du projet Open Source Struts (Apache Jakarta). Objectif de cette couche: formaliser la façon de décrire certains services (structure, gestion des paramètres, etc.) faisant cruellement défaut à Java et J2EE, tels que les fonctions d'impression, le traitements par lots (batch) ou encore les interfaces LDAP.

"Grâce à cela, nous sommes capables en cas de besoin de regénérer une application en répondant aux spécifications d'un autre serveur d'applications (autour des EJB notamment), complète Roland Burgniard. Ce travail préalable permet également à nos ingénieurs de se concentrer avant tout sur la programmation d'applications Java, ce qui n'était pas le cas précédemment (sous Cobol par exemple). Il est clair que le retour sur investissement d'une telle stratégie doit s'envisager à long terme."

La refonte des systèmes de l'administration fiscale
Les premiers projets du CTI autour de Java ? Ils couvrent d'abord la refonte du système de l'administration fiscale de l'État de Genève. En production depuis mars 2002 dans sa nouvelle version, la solution en question qui tourne sous UNIX (Solaris) et exploite une base Oracle cible notamment la gestion des données relatives aux contribuables, le calcul des déclarations, ainsi que l'ensemble des tâches de suivi des perceptions. Un chantier auquel est venu d'ajouter plus récemment la remise à plat des outils de l'Office cantonal de la population.

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Tirant partie des fonctions Corba du serveur de Borland pour s'intégrer à divers clients ou logiciels tiers (Windows notamment), CTI découpe pour l'heure ses applications par serveur en fonction des services administratifs visés. "Nous essayons de partager les ressources en vue de rationaliser au mieux l'utilisation des machines", conclut Roland Burgniard.

 

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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