> A
quelle problématique répond le BAM ?
Le BAM (pour Business Activity
Monitoring ou supervision des activités métier) renvoie
comme son l'indique aux tâches de suivi des processus
métier. Son objectif consiste notamment à s'assurer de
la performance de ces derniers au regard de leur degré
de criticité.
Un projet de BAM nécessite généralement
la mise en oeuvre de deux types de briques : un outil
d'intégration pour agréger l'ensemble des
données techniques nécessaires (log, etc.),
une solution de reporting pour compiler et présenter
les résultats.
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Quels sont les domaines d'intervention du BAM ?
Les fonctions de BAM s'appliquent
à de nombreux domaines, tels que la finance ou
encore les ressources humaines. Dans le cadre d'un centre
de contacts par exemple, elles peuvent permettre de dessiner
plusieurs indicateurs clés, tels que le temps moyen d'attente,
la durée moyenne d'une conversation téléphonique ou encore
le nombre total d'appels solutionnés.
Vous l'aurez compris. L'une des particularités
des systèmes de BAM est de fournir des rapports
de performances à la portée des responsables
fonctionnels de l'entreprise.
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Quel rapport entre technologies de BAM et les systèmes
de gestion des processus métier (BPM) ?
Le marché
du BPM fournit des outils pour modéliser et exécuter
des processus, qu'ils soient métier ou applicatifs
(c'est-à-dire sans intervention humaine). Ces
briques s'inscrivent généralement au sein
d'offre d'intégration (EAI) contribuant à
la prise en compte de plusieurs systèmes et sources
de données internes lors de leur exécution.
Sur ce segment, les environnements de BAM font figure
de surcouche. Certains éditeurs d'EAI choisissent de
développer eux-mêmes ce dispositif. C'est notamment
le cas de Vitria, d'IBM, de Tibco et de Seebeyond. D'autres
préfèrent faire appel à des partenaires tiers issus
de l'univers du reporting. Parmi eux, on compte notamment
webMethods - qui, pour répondre à cet enjeu, a récemment
conclu un accord avec Informatica (voir l'article).
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Le BAM rejoint donc le domaine de la business intelligence ?
Oui. Pendant longtemps,
les acteurs de l'analyse décisionnelle se sont
limités aux questions relatives à l'état
des activités d'une entreprise (finance, ressources
humaines, etc.). Depuis peu, on constate qu'ils s'intéressent
de plus en plus au BAM. On peut citer le cas d'Informatica.
Mais aussi de Cognos - qui avance depuis peu un module
sur ce terrain.
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Le
BAM se rapproche t-il de la supervision des performances
du système d'information...
A la différence du
BAM qui se limite au suivi de l'exécution d'un
processus métier et des différents intervenants
qu'il implique, la supervision du système d'information
a pour but de monitorer les performances de l'infrastructure
matérielle (réseaux et systèmes) et logicielle (services
IP, messagerie, systèmes serveurs, applicatifs, etc.)
sous-jacente.
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...et du SLA ?
Le SLA (pour
Service Level Agreement) vise à garantir à
un client un certain niveau de performance, lors de
l'exploitation d'une application en ligne (tels qu'une
solutions en mode hébergé ou un site Web
par exemple). Dans ce domaine, les outils de supervision
du SI cités précédemment permettent
de vérifier que les prestations techniques sont
au rendez-vous. Quant au BAM, il devient ici un composant
précieux en assurant la couverture du volet humain
(assistance technique, etc.) des contrats en question.
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