Infrastructure/Chantiers
Outils de gestion de parc: les critères de choix
Il existe de nombreux produits pour gérer son parc informatique. Afin de cerner celui qui convient le mieux à votre problématique, plusieurs critères de sélection sont à analyser. (Vendredi 11 juillet 2003)
     
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Recensant un ensemble de données techniques et administratives relatives aux diverses briques du système d'information (localisation, configuration, etc.), une plate-forme de gestion de parc représente l'une des applications centrales des départements informatiques. Fournissant une vue globale du SI, elle constitue en effet un outil des plus précieux, notamment en vue d'optimiser l'utilisation et la gestion des ressources machines et applicatives de l'entreprise.

Il existe de nombreux produits conçus pour répondre à cet enjeu (voir le panorama sur le sujet). Afin de cerner celui qui convient à votre problématique d'entreprise, plusieurs critères de sélection sont à analyser.

Le périmètre couvert
Le choix d'une technologie de gestion de parc dépend d'abord du type de parc à prendre en compte. La couverture de sa base de données doit-elle rester limitée au système d'information ou s'étendre à d'autres périmètres ? Certaines offres, parmi lesquels on peut citer Kim'Parc (Kimoce), présentent l'avantage de s'ouvrir sur des domaines différents, tels que la gestion de parcs automobile et immobilier par exemple.

Autre point important à étudier : le nombre de postes et de serveurs à gérer ainsi que leur distribution au sein de l'entreprise. Pour une PME possédant quelques implantations, une plate-forme légère, comme Asset-Management (Pytheas) ou encore Landpark Manager (Landpark), peut suffire. Dans le cas d'un grand groupe international désirant mutualiser la maintenance de son infrastructure, des dispositifs plus avancés, incluant un moteur de workflow ou encore une interface administrateur en mode Web, se révèlent souvent indispensables.

La présence de possibilités périphériques
La plupart des produits du marché s'étendent à la gestion des licences ainsi qu'au suivi du cycle de vie des briques matérielles (de l'achat au recyclage) et à leur localisation. A ce socle fonctionnel, les éditeurs choisissent d'ajouter dans certains cas des mécanismes complémentaires: l'inventaire automatique, l'assistance technique (help desk) ainsi que le suivi statistique notamment. Un ensemble d'éléments qui, au total, contribuent à simplifier l'intégration de la plate-forme.

Il est néanmoins recommandé de passer en revue les connecteurs développés en direction d'outils tiers couvrant ces enjeux périphériques. Des technologies qui, force est de le constater, offrent souvent des palettes fonctionnelles plus riches que les environnements de gestion de parc en tant que tels.

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Les capacités de connexions...
Idéalement, cette couche d'intégration devrait aussi présentée des connecteurs adaptés aux progiciels de gestion intégrée exploités par l'entreprise. La gestion de parc est en effet intimement lié aux domaines comptables et administratifs (voir l'article d'analyse). Un éditeur comme PS'Soft affiche de nombreuses interfaces sur ce terrain - incluant les solutions de Baan, Oracle, SAP, JD Edwards et PeopleSoft.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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