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Philippe Albrecht (Plaut Consulting) : "Les zones de chevauchement entre Bâle 2 et IAS sont nombreuses"
Evolutions et contraintes réglementaires dans le secteur bancaire vues par le groupe international de conseil Plaut Consulting. (Vendredi 12 septembre 2003)
     
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JDNet Solutions. Quelles sont aujourd'hui les principales orientations des contrats que vous signez ?
Philippe Albrecht. Il y a deux tendances principales. Les banques cherchent tout d'abord à réduire leurs coûts, à rationaliser leur système d'information. Cela se traduit notamment par la mise en place de référentiels analytiques centraux, par la centralisation des systèmes comptables, par la consolidation des systèmes et par la création de plates-formes qui minimisent les interfaces spécifiques... Elles ont besoin pour cela de prestataires conseil ayant une connaissance poussée de leurs métiers.

Ensuite, elles doivent s'adapter aux nouvelles normes réglementaires, Bâle 2 et IAS en tête. Cela représente d'ailleurs la moitié des contrats que nous signons actuellement, l'aspect réglementaire touchant tout le monde. Les grands comptes sont précurseurs en la matière, mais les banques de moyennes et petites tailles s'y attellent aussi très sérieusement. Dans ce cadre, nous insistons auprès de nos clients pour qu'ils évitent de mener deux projets (Bâle 2 et IAS) en parallèle sans concertation, les zones de convergence étant nombreuses.

Quels sont les points de convergence potentiels entre les normes Bâle 2 et IAS ?

Les zones de chevauchement sont nombreuses. Elles peuvent tout d'abord être identifiées au niveau du traitement unitaire des informations . Chaque opération doit en effet pouvoir être qualifiée sur plusieurs axes. Il est par ailleurs important de pouvoir lier ces opérations à des données exogènes, comme par exemple les notations externes, les garanties, les contreparties, etc.

Il est ensuite important d'homégénéiser les référentiels, de mettre en oeuvre un reporting consolidé, de renforcer sa piste d'audit mais aussi de construire des outils évolutifs.

Globalement, il faut voir aussi que ce genre de projet s'attaque à des "intérêts" différents au sein de l'entreprise, on s'adresse aussi bien au service comptable qu'à la partie production. La gestion de référentiels identiques pour tout le monde est parfois difficile à faire accepter. Une capacité de persuasion supérieure s'impose, ce qui signifie que les directions générales doivent s'impliquer.

Comment voyez-vous évoluer le marché à court et moyen terme ?
Le monde bancaire est de plain pied dans l'ère de l'automatisation des processus. Le prochain challenge n'est donc pas d'automatiser les processus mais bien de fiabiliser ces automatisations, les banques traitant de plus en plus de masses de données de manière automatisée.

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Auparavant, une erreur qui survenait dans un processus manuel, vérifié manuellement, n'entraînait pas de graves conséquences. Aujourd'hui, le moindre incident peut prendre des proportions importantes.Cela signifie que l'on est en train d'arriver à un fonctionnement sur des critères de type industriel tels que ceux de flux tendus et de total quality management.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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