Acteurs
Vers un rachat de Bull par ses créanciers ?
Un groupe d'investisseurs affirmant posséder 40% des 198 millions d'euros de dette obligataire du constructeur vient de proposer la conversions de ses titres en actions.  (Mardi 16 septembre 2003)
     
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Nouvel épisode dans le feuilleton Bull : un groupe d'investisseurs affirmant posséder 40% des 198 millions d'euros de dette obligataire du constructeur vient de proposer la conversions de ses titres en actions.

Ce nouveau rebondissement dévoilé dans les colonnes du quotidien Les Echos intervient alors que la société devait en principe rembourser 450 millions d'euros à l'Etat français... et ceci avant le 17 juin 2003.

La pression européenne s'accentue
Petit retour en arrière : fort d'un chiffre d'affaires de 1540 millions d'euros l'année dernière, Bull réalisait un résultat net négatif à hauteur de 549 millions d'euros en 2002. Son endettement s'élevait en outre à 564 millions d'euros, montant incluant également l'avance effectuée par l'Etat. Quant aux fonds propres du groupe, ils représentaient alors un passif de l'ordre de 724 millions d'euros...

Concernant le cas Bull, Mario Monti, commissaire européen à la concurrence, ne mâche pas ses mots. Selon lui, la Commission Européenne doit poursuivre la France devant la Cour européenne de justice pour n'avoir pas touché dans les temps la créance relative à l'avance de trésorerie accordée à Bull fin 2002. Sur ce point, Mario Monti qui est également en charge des dossiers Alstom, France Télécom et EDF évoque notamment "une violation grave des règlements communautaires" (dixit Le Figaro du 5 septembre 2003).

A la recherche d'investisseurs
Face à ces difficultées, Bull s'est mis en quête depuis quelques mois déjà d'un acteur industriel solide susceptible d'assainir son bilan. Un projet qui, pour l'heure, n'a donné encore aucun résultat.

Le comité d'investisseurs récemment créé indique que cette solution pourrait tourner à son désavantage. Il est probable en effet que le repreneur en question considère avec réticence le remboursement des emprunts obligataires de Bull (Océanes)... L'alternative qu'il propose consiste à échanger ces derniers contre des actions accompagnées d'une certaine somme d'argent. Une opération qu'il conditionne néanmoins à une conversion préalable de la créance de l'Etat en capital.

Une possibilité critiquée par Bull
L'avantage de cette alternative ? Elle permettrait à Bull d'éponger ses dettes et remettre à flot sa trésorerie. Bref, de repartir sur une base financière saine. Reste que les actionnaires actuels de l'entreprise, l'Etat y compris, verrait leur marge de manœuvre s'atrophier au profit des membres du groupe en question...

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En réaction à cette initiative, un porte parole de Bull a indiqué aux Echos que ce "comité ad hoc n'avait pas d'existence légale et que plusieurs pistes solides étaient toujours poursuivies".

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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