Positionné sur le segment
des projets intranet, extranet et Web, le français Smile
vient d'annoncer l'acquisition des activités en
France d'eForce-WIS, une agence Web notamment spécialisée
dans les technologies Microsoft.
"Nous avons effectué une première offre
en juin dernier, alors qu'eForce-WIS France était
en redressement judiciaire. Elle a été refusée
par l'administrateur, se rappelle Patrice Bertrand, directeur
des opérations chez Smile. Nous avons ensuite attendu
la liquidation (en juillet) avant de refaire une proposition.
L'accord d'acquisition a été conclu dans
la foulée."
L'apport
de nouveaux clients
eForce-WIS France
faisait partie intégrante du groupe du même nom. Une
SSII américaine dont le champs d'action couvre pêle-mêle
gestion de la relation client (CRM), intégration d'applications
d'entreprise (EAI) et business intelligence.
Aux côtés d'une filiale en Grande-Bretagne, cette antenne
française représentait l'une des principales implantations
d'eForce sur le continent européen. Ses domaines de
prédilection ? Elle se concentrait avant tout sur des
projets Web en s'adossant à la plate-forme applicative
.Net (Microsoft).
"Cette acquisition contribue à renforcer nos
compétences dans ce domaine technologique, note Patrice
Bertrand. Elle nous apporte également de nouveaux clients
potentiels." France Telecom, la Coface, la Croix Rouge
française, Bayard Presse, les éditions
Atlas, etc. Un portefeuille d'acteurs que Smile devra
néanmoins convaincre. "Nous espérons récupérer
au moins les 4/5e de cette population", ajoute
le responsable.
Une
stratégie de croissance externe
En attendant,
Smile étudie déjà d'autres pistes
d'acquisitions. "Le rachat d'eForce-WIS représente
une petite opération. Nous envisageons d'effectuer
des acquisitions beaucoup plus importantes à
l'avenir, commente Patrice Bertrand. Dans cette perspective,
cette première initiative nous a permis de mieux
comprendre les problématiques d'un tel projet,
notamment quant à notre capacité à
juger les perspectives et l'apport de telle ou telle
activité."
Smile fait partie des rares
prestataires informatiques français de sa taille
à se lancer dans une stratégie de croissance
externe. Rappelons que le chiffre d'affaires de Smile
s'est élevé à 3,9 millions d'euros en
2002 (en hausse de 2,37%) pour un résultat net
de l'ordre de 151 000 euros - en hausse de 130%
par rapport à l'année précédente.
"Des résultats honorables que nous devont
en grande partie à une politique rigoureuse en
matière de gestion de la satisfaction client",
conclut le responsable.
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