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La dématérialisation des factures : le point sur la nouvelle réglementation européenne
Un décret, entré en vigueur le 1er juillet dernier, vient modifier la réglementation en matière de facturation. (Vendredi 26 septembre 2003)
     
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Document central dans la relation commerciale, la facture recouvre de nombreuses problématiques, qu'elles soient comptables, commerciales, ou encore fiscales - avec l'obligation par exemple de contenir les informations relatives au régime de la TVA.

Depuis 1990, les textes de loi se sont multipliés en vue de préciser les obligations relatives à l'établissement des factures et de détailler les conditions touchant à leur acheminement par voie électronique - autour de la certification des envois notamment. Un décret européen, entré en vigueur le 1er juillet dernier, vient modifier cette réglementation. Dans quelle mesure ?

Une remise à plat des mentions obligatoires
Ce décret (2003-632) qui fait suite à une directive du 20 décembre 2001(2001/115/CE) a d'abord pour but d'harmoniser les mentions obligatoires d'une facture émise au sein de l'Union Européenne. Schématiquement, il les découpe en trois grandes catégories :

Les mentions générales (les noms et coordonnées de l'assujetti et du client),
Les mentions relatives à l'opération (la date de l'opération, ainsi que les quantités, dénominations de produits et services, prix hors taxe et taux de TVA sous-jacents),
Les mentions relatives à la facturation (le total hors taxe, la taxe correspondante par taux d'imposition, le montant de la TVA à payer).

Un assouplissement des pratiques de dématérialisation
Au-delà des éléments applicables au contenu, l'Union Européenne reconnaît désormais la possibilité pour les autorités fiscales des états membre d'accepter la facturation dématérialisée. Et ceci sans aucune notification ou autorisation préalable nécessaire.

Seul point de passage obligé : "l'authenticité d'origine et l'intégrité des données doivent être garanties soit à l'aide de signatures électroniques soit par le recours aux Echanges de Données Informatisés (EDI)", précise l'association EdiFrance dans une note sur le sujet. Et Bruno Prépin, son nouveau délégué général, d'ajouter : "les états membres peuvent néanmoins accepter d'autres dispositifs sur leur propre territoire". C'est une application du fameux principe de subsidiarité, qui veut que "l'UE n'intervienne que lorsqu'il est incontestable que l'action commune sera plus efficace qu'une action menée isolément" (dixit le Centre d'Information sur l'Europe).

La possibilité de recourir à l'autofacturation
En vue de simplifier les processus de gestion de factures, le décret 2003-632 autorise en outre les entreprises à faire appel à des services d'autofacturation. Une méthode qui, rappelons-le, consiste à permettre à ses clients ou à une société tierce (dite d'affacturage) d'émettre des factures en son propre nom. Autres points du texte de l'UE allant dans ce sens : la reconnaissance d'une liberté de choix quant au lieu et au système de stockage mis en oeuvre, qu'il soit électronique ou non. Et la possibilité de réduire le nombre d'opérations en ayant recours à un mode de facturation périodique.

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Au total, l'objectif principal de cette nouvelle réglementation européenne semble assez clair : elle cherche avant tout à alléger les contraintes réglementaires, notamment en vue de faciliter le mode de gestion et d'organisation des entreprises sur ce terrain.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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