Ciblant traditionnellement les problématiques
de test et de supervision applicative, Mercury Interactive étend désormais
son positionnement au champs de la gestion des services et des projets informatiques.
C'est-à-dire le monde de la "gouvernance".
"Cette nouvelle orientation a été annoncée en octobre
2002 à l'occasion du lancement, en lien avec Le Gartner, du concept de
Business Technology Optimization (BTO)", rappelle Hervé Dhelin, directeur
marketing de Mercury Interactive. Entendez
par là une stratégie de management qui tend à optimiser l'ensemble
des services informatiques internes, que ce soit des processus ou des prestations
IT, au regard des exigences de l'entreprise.
Le
rachat de Kintana
Mercury Interactive disposait d'ores déjà
d'outils de simulation pour éprouver la capacité des applications
client/serveur en situation de forte montée en charge. Ainsi que d'environnements
de test fonctionnel et de suivi de la qualité de services en production.
Le tout reposant notamment sur un système de monitoring d'infrastructures
(base de données, systèmes, etc.) couplé à une méthode
visant à comparer l'exécution d'un processus côté client
à un modèle de référence préalablement défini.
"Cela permettait déjà de faire le lien entre les performances
du SI et les priorités métier", souligne t-on chez Mercury
Interactive.
Cependant
jusqu'ici, l'éditeur n'était pas encore présent sur le terrain
de la gouvernance. Aujourd'hui, c'est chose faite. La société vient
en effet de lancer une nouvelle solution (Mercury IT Governance Center) combinant
des dispositifs de gestion de projets et d'accompagnement du changement à
des modules de suivi de budgets et de ressources (logiciels, etc.). L'orgine de
cette gamme ? "Elle est issue du rachat des actifs de Kintana" (en
juin dernier).
Une nouvelle gamme de solutions
"Mercury IT Governance Center associe
cet ensemble de technologies à une offre de prestations basée sur
une approche méthodologique et un ensemble de bonnes pratiques, les démarches
ITIL et Six Sigma par exemple", commente Hervé Dhelin. Dans un premier temps,
l'éditeur entend garder la main sur cette palette de services. "A
terme, elle devrait être prise en charge par nos principaux partenaires
intégrateur, parmi lesquels figure IBM, Accenture ou encore Atos",
complète le responsable.
Mais les nouveautés dévoilées par Mercury Interactive
cette semaine ne s'arrête pas là, et de loin. Au programme des évolutions
dévoilées parallèlement : L'amélioration de l'analyse des défaillances de processus
et de leur lien avec les incidents d'infrastructure (grâce notamment à
un accord OEM avec Motive). La prise en compte des plates-formes J2EE par les
mécanismes de diagnostique (recherche de bug, etc.) et de supervision. Et, enfin,
l'ajout d'une interface de reporting permettant d'évaluer l'impact financier
d'une défaillance informatique.
"D'ici l'été 2004, nous optimiserons
l'intégration de ces différentes briques", conclue Hervé Dhelin.
Un développement qui devrait passer par l'ajout d'une interface de reporting
consolidé.
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