Sécurité
La sécurité manque de moyens et de considération, surtout en France
Une étude mondiale menée par Ernst & Young montre que le responsable de la sécurité des systèmes d'information rencontre encore trop de difficultés à appliquer une politique efficace. (Jeudi 16 octobre 2003)
     
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Selon une étude menée par Ernst & Young auprès de 1400 personnes réparties dans 66 pays et suite à une série d'entretiens avec 53 responsables de la sécurité des systèmes d'information (RSSI) de janvier à mars 2003, de surprenantes tendances se dégagent quant à la place de cette fonction clé dans l'entreprise et aux priorités et moyens donnés à la politique sécurité.

Formation, sensibilisation, contrôle de cohérence avec les métiers et réflexion organisationnelle et stratégique sont encore à renforcer.

Les contraintes budgétaires : premier obstacle à la sécurité
Les limites et contraintes budgétaires sont désignées comme le premier obstacle à une sécurité efficace par 60% des répondants (réponses multiples), suivies par l'absence de priorité dans l'allocation des ressources (38%) et l'indisponibilité d'un personnel compétent (31%). L'insuffisance de l'engagement (29%) et de la sensibilisation (25%) de la direction arrivent en quatrième et cinquième places, montrant qu'il reste du chemin à parcourir pour emporter l'adhésion, et donc le soutien, des directions générales dans les politiques de sécurité.

Et pourtant, 90% des répondants considèrent que l'atteinte des objectifs globaux de l'entreprise est directement liée à la sécurité de ses systèmes d'information. Les moyens ne sont donc pas au niveau des ambitions affichées. Qui plus est, près de 70% des répondants s'assurent de la cohérence de la sécurité avec les processus métiers au mieux tous les ans.

La France en décalage
Pourtant, la fréquence des rencontres entre RSSI et responsables métiers se fait, pour plus de 75% des entreprises interrogées, plus d'une fois par an, témoignant de la volonté des différentes parties de faire progresser la compréhension mutuelle des enjeux de chacun. Mais peut-être le déroulement de ces réunions est-il à améliorer.

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En France, les entreprises utilisent très peu les moyens de sensibilisation directs, tels que la ratification par l'employé d'un document spécifique (34%) tel qu'un règlement intérieur ou des programmes réguliers de formation (15%). La communication générale de la politique de sécurité est privilégiée à hauteur de 57% ainsi que les chartes des droits et devoirs du salarié (58%). Ces résultats nationaux sont corroborés par la part de la formation (nulle) et de la sensibilisation aux procédures (28%) dans le budget global de la sécurité. Ces résultats sont respectivement de 13 et 48% pour le reste des répondants.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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