Dossier réalisé en partenariat avec Dreamsoft
Origine et évolution de la solution
BEA fait partie de ces éditeurs qui ont
toujours réussi à se placer là où l'histoire (informatique) se joue. Pour mémoire,
rappelons que Weblogic Server, produit phare de BEA qui joue aujourd'hui au coude-à-coude
avec Webpshere sur le marché des serveurs d'applications, est le fruit d'une acquisition.
Il n'est pas surprenant donc de voir BEA investir massivement pour hisser son
offre Weblogic Integration parmi les principales offres d'EAI, un marché très
dynamique. Car, ne nous y trompons pas : si "l'unification" de la plate-forme
BEA ou encore la productivité accrue du Workshop (l'outil de développement maison)
ont été présentées comme les grandes nouveautés de la version 8 (officiellement
arrivée cet été), le serveur d'intégration Weblogic Integration représente également
un focus fort pour l'éditeur. En témoignent les multiples améliorations de la
version 8.1 de Weblogic Integration. Des gains qui tranchent sensiblement avec
le sentiment d'inachevé que pouvait laisser la version 7.
Principes de l'offre
Les
"contrôles" au cur de WLI 8.1
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Brique à part entière
de la plate-forme BEA, Weblogic Integration profite pleinement de l'unification
de celle-ci à travers le Workshop. Rappelons que dans le cadre la version
8 de la plate-forme, le Workshop est l'outil de conception utilisé pour
l'ensemble des briques d'exécution (serveur d'applications, serveur EAI,
portail). C'est donc avec cet outil de développement, ou d'assemblage devrait-on
dire plus justement, que BEA propose de composer de bout en bout des scénarios
d'intégration. "De bout en bout" car du paramétrage des
opérations techniques à la génération des interfaces
de worflow, tout se définit de fait avec le Workshop et, plus précisément,
à l'aide des "contrôles". Des composants qui présentent
de fortes accointances avec les contrôles de Visual Studio .Net... Dans
le cas de Weblogic Integration (WLI), ces contrôles doivent être compris
comme des composants facilitant l'accès aux services techniques nécessaires
dans le cadre d'une intégration. Intégrer avec WLI revient à
assembler et à paramétrer des contrôles de différents
types : de connexion et routage (email, ftp, web services
), de workflow
(paramétrage d'une tâche humaine), de transformation, etc.
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Pour
la composition du processus
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Dans sa version 7, WLI souffrait
de ne pas être assez simple pour un architecte fonctionnel et pas assez
technique pour un architecte technique. WLI 8.1 s'affirme plus clairement sur
ce terrain en choisissant de fournir un outillage avant tout adapté à
des architectes techniques. Hors de question ici donc de définir un processus
abstrait. D'emblée, un processus se compose à partir des contrôles.
Les projets générés avec WLI se conforment à la spécification
"Java Process Definition" qui combine EJB et descriptions XML. L'export
du processus sous la forme d'un schéma BPEL4WS (Business Process Execution
Language for Web Services) devrait être implémenté début
2004.
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Pour
la connectique applicative
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Exception à la règle
du "Tout dans le Worshop", le paramétrage de la connectique applicative
(laquelle s'appuie sur le standard J2EE Connector Architecture 1.5) et notamment
la création des "Application Views" (sélection des éléments
d'interface que l'on souhaite exploiter) s'effectue en dehors de cet environnement.
En revanche, une fois créées, ces "vues sur les applications"
sont bel et bien manipulées depuis le Workshop.
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Pour
les opérations de transformation
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Si XML fait office de véritable
langage pivot au sein de WLI 8, BEA fournit cependant un utilitaire pour "parser"
(interpréter) les données non-XML. Pour la transformation, la solution
propose par défaut de recourir à un moteur XQuery mais laisse la
possibilité de s'en tenir à des transformations de type XSLT. Dixit
BEA, l'investissement sur XQuery se justifie pour des questions de performance,
les transformations XSLT étant particulièrement coûteuses.
Notons aussi que XQuery (qui apporte à XML ce que SQL est aux bases de
données) s'avère dans la pratique plus souple que XSLT.
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Pour
l'administration
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Dans ce domaine aussi, le maître-mot
de WLI 8 est l'unification. Désormais, la supervision des processus, des
worklists (état des tâches humaines) ou encore la configuration des
moteurs d'exécution s'effectuent depuis une seule et même interface.
Une évolution appréciable puisque, sur ce sujet, la version 7 était
relativement pauvre.
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L'avis
de l'expert
(Mariano Boni, directeur technique de Dreamsoft)
Pour BEA, cette version 8.1 de WLI est clairement celle de la maturité. Là où
la version 7 donnait le sentiment de travailler sur un moteur puissant certes,
mais avec des outils peu raffinés, la version 8.1 se démarque par un bel équilibre
puissance/productivité. La composition d'un processus de bout en bout par assemblage
des contrôles à travers un outil aussi homogène et cohérent que le Workshop séduira,
c'est une évidence, les entreprises déjà investies sur les architectures BEA.
Et aussi, probablement, celles qui attendaient de l'éditeur de Weblogic Server
une offre d'EAI capable de tenir la comparaison avec les solutions plus éprouvées
des pure players de ce marché.
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