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e*Message équipe les DDE d'un outil d'alerte en cas d'urgence
Après le retrait d'Infomobile de province, e*Message se place en leader sur les technologies de radiomessagerie, et s'adresse à des marchés de niche. (Lundi 10 novembre 2003)
     
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Alors que l'arrivée du téléphone mobile promettait la mort certaine des services de radiomessagerie, deux acteurs, Infomobile et e*Message, ont persisté sur ce créneau.
Mais après le retrait partiel d'Infomobile début 2003, le marché français de la radiomessagerie s'est réduit à une seule société : e*Message, qui vient de signer un contrat avec une cinquantaine de Directions départementales de l'équipement (DDE).

Un monopole assuré
Née des rachats successifs de l'activité de radio messagerie de Deutsche Telekom (1999), puis de celle de France Telecom en avril 2000, cette société franco-allemande réalise aujourd'hui près de 30 millions d'euros de chiffre d'affaires et possède un parc de 154 270 clients français (selon l'ART). e*Message a développé son activité sur des applications professionnelles de niche, telles que le domaine de l'urgence, de l'alerte et de la gestion d'équipes d'astreinte.

Infomobile, la filiale de radiomessagerie de Bouygues, a pour sa part déclaré forfait début 2003, en se retirant de province pour réduire sa couverture de services aux régions parisienne et lyonnaise. L'opérateur comptait environ 25 000 terminaux actifs ; en en fermant 300 il devrait faire une économie annuelle de maintenance d'environ 1,8 million.
Son service Kobby (accueil, astreinte, télémarketing et services sur mesure) couvre à présent 30 050 clients selon l'ART.
e*Message est ainsi passé leader sur le marché français.

Main basse sur le message "flotte"
"L'avantage de la radio messagerie pour les entreprises qui travaillent dans des situations d'urgence, par opposition au réseau GSM, est d'éviter la saturation des réseaux et de pouvoir envoyer le même message simultanément à plusieurs personnes. Un radio message arrive ainsi en 20 secondes à son destinataire", explique Vincent Philbert, directeur marketing et commercial d'e*Message.

Contrairement à Kobby d'Infomobile qui fonctionne sous les normes Ermès et Flex, e*Message utilise le réseau Alphapage sous la norme POCSAG, qui permet d'atteindre des professionnels même s'ils sont à l'intérieur d'un bâtiment, et le réseau RDS pour un usage "outdoor".

Avec un tel champ libre, e*Message a décroché début 2003, un contrat de plusieurs milliers de terminaux avec EDF pour gérer ses équipes d'astreinte.

"Nous équipons déjà les avocats du barreau de Paris, appelés par exemple par un officier de police judiciaire pour une garde à vue ; plusieurs centres hospitaliers, les médecins de la Croix Rouge, les équipes techniques de la société Otis (ascenseurs) ou encore les assistants techniques de Coca Cola France", énumère Vincent Philbert.

Industrie, santé et services d'urgence
L'activité d'e*Message se répartit ainsi à 35% sur les industries, à 30% sur la santé et les services d'urgence (pour la plupart des établissements publics), à 11% sur les collectivités locales et à 10% sur les sapeurs-pompiers.

Dans le cas des DDE, le principe est simple. En cas de fortes chutes de neige par exemple, le préfet contacte le service du centre d'appel dédié et demande d'envoyer un message à tous les agents DDE du département, par exemple : "Se rendre au km 4 sur l'autoroute A10 pour déblayage". Le centre d'appels se charge de l'envoi de masse.

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Mentionnons pour finir que les radiomessages ne se réduisent pas seulement à un texte court envoyé par un centre d'appel. Plusieurs accès sont possibles, par service vocal interactif, par minitel ou par Internet. Les entreprises peuvent également opter pour une solution logicielle interne, pour une gestion d'astreinte automatisée.

[Philippine Arnal, JDNet]
 
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