Comme chaque année, nos confrères d'InfoWorld
ont désigné 100 entreprises et organisations (à l'échelle
mondiale en théorie, mais au final, pour l'écrasante majorité
d'entre elles, établies en Amérique du Nord) ayant mené a
bien un projet IT innovant et d'envergure.
Parmi les critères évalués figuraient bien sûr les
technologies utilisées, mais aussi le niveau des difficultés rencontrées
(et surmontées !) ou encore la complexité de l'intégration,
la bonne intelligence entre les responsables de projet et les divisions "métier",
etc.
Au delà des vainqueurs (les trois premiers sont : Citigroup pour avoir
bâti un système d'information sans fil pour dématérialiser
les ordres boursiers et aider les courtiers dans leur prises de décision
; le fournisseur Maines Paper and Food Service qui a équipé son
centre de distribution avec un outil de reconnaissance vocale ; et Arrow Electronics
qui a créé un outil de requêtage complexe, basé sur
XML, afin de déterminer avec précision l'information-prix demandée
par un client), et des acteurs de l'industrie informatique qui figurent dans ce
classement des 100 (citons notamment Ingram Micro, Manhattan Associates, Qualys...),
le principal enseignement à tirer de l'ensemble concerne le niveau d'investissement
occasionné par les projets sélectionnés.
Budgets
en baisse... sauf dans les catégories les plus hautes
Si, en 2002, les budgets IT de moins de
500 000 $ constituaient 28% du total des 100, ils représentent cette année
près d'un cas sur deux (49% précisément). Mais pourtant,
les niveau de budgets très élevés (plus de 20 millions de
$) se maintiennent en proportion (ils concernaient 7% des entreprises du classement
l'an passé, 6% cette année).
La décroissance moyenne des enveloppes budgétaires affecte surtout
la fourchette un million de dollars - 20 millions de dollars (36% des budgets
IT en 2002, seulement 20% en 2003, et parmi ces 20% tous les budgets sont inférieurs
à 10 millions de dollars).
A noter que la proportion d'entreprises sélectionnées
ayant refusé de dévoiler le montant de leur budget IT passe de 20%
à 13%, preuve d'une transparence plus grande, mais que, parmi ces 13%,
l'une des raisons motivant la non-communication des chiffres reposait sur des
accords de confidentialité passés avec des fournisseurs de l'industrie
informatique... Manière supplémentaire, comme le souligne InfoWorld,
de confirmer la nécessité de négocations serrées entre
utilisateurs et éditeurs/prestataires.
|