Acteurs
Microsoft menace de brider Windows en Europe et dévoile ses profits par unité
D'importantes marges apparaissent sur Windows côté postes clients, et sur la suite Office, tandis que la Commission Européenne fait réagir le géant en dénonçant ses pratiques anticoncurrentielles. (Lundi 17 novembre 2003)
     
En savoir plus
Alors que Microsoft fait face aux accusations de la Commission européenne, les profits mondiaux engendrés par les ventes de l'OS Windows sur postes de travail, et ceux engendrés par la suite Office, sont en léger déclin sur le dernier trimestre fiscal par rapport à la même période l'an dernier.

C'est ce que révèlent nos confrères de News.com qui se basent sur des documents remis jeudi par Microsoft à la SEC (Securities and Exchange Commission).
A l'inverse, les ventes de l'unité "Server and Tools" engendrent des profits en hausse sur le trimestre (toujours par rapport à l'an passé), tandis que l'unité "Business Solutions" réduit ses pertes (de même, d'ailleurs, que l'unité "Mobile & Embedded").
La ventilation précise du CA et des profits de Microsoft sur le dernier trimestre est telle que présentée dans le tableau ci-dessous.

Répartition du CA de Microsoft et profits engendrés par chaque unité
sur le trimestre clos le 30 septembre 2003
(chiffres en millions de dollars)
Unité
CA (CA 2002 sur la même période)
Profit (profit 2002 sur la même période)
Client Business*
2810 (2810)
2260 (2270)
Information Worker**
2290 (2270)
1590 (1660)
Server and Tools
1870 (1630)
370 (297)
Home and Entertainment
581 (485)
-273 (-245)
MSN
491 (427)
58 (-147)
Business Solutions
128 (106)
-79 (-94)
Mobile & Embedded
53 (28)
-32 (-65)
Trésorerie au 30 septembre :
51,62 milliards de dollars
(contre 49,05 trois mois auparavant)
* incluant les ventes d'OS Windows sur postes de travail
** incluant les ventes de la suite Office


Appelé par ailleurs à se défendre, durant trois jours, devant des représentants de la Commission chargés d'examiner les affaires de concurrence, Microsoft a réavancé les arguments déjà produits pour justifier ses pratiques incriminées par la Commission Européenne, qui juge que l'éditeur continue d'abuser de sa position dominante, au moins sur deux points : d'une part en incluant son Media Player dans Windows, d'autre part en gardant secrètes des informations sur le code Windows, contribuant ainsi à freiner l'interopérabilité de produits concurrents avec son OS.

En savoir plus
Mais le géant a également insisté sur le fait que, s'il devait se plier aux propositions de la Commission (retirer le Media Player de Windows, notamment, et sans compter l'amende qui pourrait s'élever, selon le Wall Street Journal, à 3,2 milliars de dollars), cela conduirait à proposer une version rabougrie de Windows en Europe, l'éditeur répétant que le Media Player est étroitement lié à l'OS, et que chacun bénéficie de l'autre.

[Jérôme Morlon, JDNet]
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters