Comptant 700 postes de travail
(sous Windows) répartis sur une dizaine d'implantations,
la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon cherche,
à partir de 1999, à simplifier l'administration de son
parc informatique. "Nous étions obligés de nous déplacer
beaucoup entre nos différents sites pour effectuer les
tâches nécessaires [support, migration, installation,
etc.]", se souvient Albert Levigne, directeur des systèmes
d'information de la Chambre de Commerce et d'Industrie
(CCI).
Cette réflexion a conduit l'équipe technique de
la CCI à se lancer dans une migration au profit d'un modèle
de client léger, à partir de 2000.
Le
choix de Citrix
L'architecture
choisie dans le cadre de ce projet ? Elle s'articule
autour d'un serveur d'applications Citrix (tournant
sur une machine bi-processeurs) chargé d'aiguiller les
accès vers divers systèmes - supportant outils bureautiques
(et AS 400), entrepôts de données et bases de fichiers.
Quant aux terminaux de travail déployés, il s'agit de
machines légères de type Wyse et Eizo, simplement équipées
d'émulateurs pour se connecter à distance au serveur
en question.
"Quelques PC - équipés d'Office XP
- ont néanmoins été conservés
pour garantir la continuité du service, notamment
en cas de rupture d'une ou de plusieurs liaisons du
réseau", commente t-on à la CCI.
Au total, la mise en place de cette nouvelle architecture
aurait contribué à réduire de 30%
les dépenses et investissements touchant aux
postes de travail. "Aujourd'hui, un parc équivalent
sous PC nécessiterait trois administrateurs supplémentaires",
estime Albert Levigne. Une fois l'installation d'un
terminal réalisée, plus besoin de se déplacer :
les informaticiens de la CCI assurent la maintenance
des logiciels directement depuis leur bureau, en se
connectant simplement au serveur d'applications de Citrix.
Un déploiement
sans encombre
Relativement
aisée à mettre en oeuvre, aux dires du
responsable, la solution de client léger se serait
révélée quelque peu difficile à
prendre en mains côté utilisateurs finaux,
les terminaux déployés étant assez
différents de ceux avec lesquels le personnel
avait l'habitude de travailler à l'origine. "Pour
mieux faire passer ce changement, nous avons joué
sur la nouveauté en profitant de cette migration
pour installer des écrans plats", note sur
ce point Albert Levigne.
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