Avec sa version MX, Flash cible
plus que jamais les développeurs Par le JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0203/020305_flash.shtml Mardi 5 mars 2002
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Dans sa
version 5.0, l'outil de création d'animations pour le Web de Macromedia
avait déjà amorcé un mouvement vers l'univers du développement.
Outre l'amélioration de ses fonctions de gestion graphique, Flash
5.0 inaugurait alors la mise en oeuvre de ActionScripts : un langage
propriétaire (très comparable au JavaScript) permettant d'appeler
des données au format XML, voire d'invoquer des fonctions serveur
disponibles sous forme de scripts divers (PHP, ASP, ColdFusion, etc.). Annoncé
pour le 15 mars, Flash
MX (600 euros HT) pousse plus loin cette logique en couplant l'interface
de création graphique qui caractérisait ses versions précédentes
à un environnement de développement. Une nouvelle cible : les développeurs Cette brique serait assez comparable à un outil de programmation traditionnel -tel que Homesite (Macromedia)
La mise en oeuvre de vidéo dans les fichiers Flash Aux côtés de certaines améliorations fonctionnelles (gestion des couleurs, etc.), l'environnement de création graphique de Flash MX se caractérise quant à lui par la prise en compte de nouveaux éléments d'animation. Capable depuis longtemps d'appeler différentes catégories de formats audiovisuels (RealPlayer, etc.), Flash intègre désormais la vidéo directement au sein de ses fichiers (.swf). Définies sous forme d'objet au sein des animations, ces séquences qui resteraient encore loin d'un niveau de qualité acceptable en plein écran peuvent par ailleurs être couplées à des actions d'animation (mouvements, zones clickables, etc.). Parallèlement à Flash MX, Macromedia a mis au point une nouvelle application -baptisée Serveur Flash. Objectif affiché : étendre les fonctions vidéo de son logiciel à la diffusion audio/vidéo en temps réel. "Offrant également d'autres possibilités autour de l'interactivité vidéo, elle vise notamment les problématiques de conférence en ligne", pointe Eric Louessard. [Antoine Crochet Damais, JDNet] |