Le Syntec réclame
plus de flexibilité pour la gestion des salariés du secteur
Par JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0312/031212_syntec.shtml Lancer l'impression Vendredi 12 décembre 2003 Attendu depuis quelques mois déjà et sans doute impulsé par la signature de l'accord sur la formation professionnelle début octobre, un document intitulé " Position des syndicats professionnels de la Branche dans le domaine social " vient d'être publié par la Fédération Syntec et la Chambre d'ingénierie et du conseil de France. Ces deux organisations représentent les entreprises de la branche études, conseil, informatique et ingénierie, et proposent "d'adapter" au secteur un certain nombre de dispositions législatives et réglementaires sur le plan social de quoi donner du grain à moudre aux syndicats de salariés.
Un constat flagrant
et unanime d'inadaptation de la Branche en matière sociale Au travers de ces constats, apparaissent des préoccupations et des enjeux communs, en particulier un besoin clairement formulé d'adapter et de faire évoluer les dispositions législatives et conventionnelles en matière sociale au sein de chaque secteur, tout en maintenant une cohésion de l'ensemble de la Branche. Et c'est dans la définition de ces modifications que les syndicats se doivent de réagir. La formation serait-elle
l'arbre qui cache... ? "Sur tout ce
qui concerne la formation, nous sommes tout à fait prêts
à négocier, déclare Noël Lechat, secrétaire
général de la Fédération CGT des sociétés
d'études. En revanche, sur les deux autres parties du document,
il n'est même pas question d'en parler !", tranche-t-il.
Autre point sensible : la mobilité géographique. Le Syntec veut la définir comme un impératif professionnel en la posant dans le contrat d'embauche comme une caractéristique des métiers de service. Si les rédacteurs se défendent de vouloir modifier les conditions de gestion et de remboursement des déplacements professionnels, ils réclament en revanche la possibilité d'imposer au salarié un statut collectif et non plus individuel qui dépende de l'intérêt direct de l'entreprise et des fonctions exercées par le collaborateur.
Troisième point d'achoppement : l'utilisation des congés payés, des jours de repos et du compte épargne temps. Le Syntec veut réduire le délai de deux mois de préavis pour une mise en congés technique, ainsi que le délai de fixation des jours RTT, mais encore la liberté de l'employé dans le choix de ses jours de repos. Quant au compte épargne-temps, l'entreprise pourrait l'utiliser pour compenser et gérer les périodes inter-contrat. Enfin le document
revendique de la même manière une plus grande flexibilité
de la procédure de licenciement économique mieux adaptée
à l'activité de la branche. Quant à la partie sur
l'entreprise citoyenne, elle laisse le secrétaire général
de la CGT dubitatif : "On dirait qu'ils viennent de se rendre compte
de l'existence des handicapés dans l'entreprise !" Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster Copyrights et reproductions . Données personnelles Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE |
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