La plate-forme interactive
de l'Argus
|
Serveur
Web
|
ColdFusion (Macromedia) |
Serveur
d'applications
|
Oracle Applications Server (J2EE)
|
Base
de données
|
Oracle |
Système
d'exploitation
|
Linux (Red Hat) |
Outil
de développement
|
Forms and Report (Oracle) |
JDNet Solutions. Quel était
le profil de votre système d'information à l'orgine ?
Laurent Ménard.
Il se composait de plusieurs solutions de gestion de données. Nos experts métier
exploitaient notamment le tableur Excel et la base Access (Microsoft). Parallèlement,
nous utilisions des entrepôts de données divers (AS400 et DB2 notamment) ainsi
que des archives sous forme de systèmes de fichiers.
Il
y a quelques mois, vous vous êtes lancé dans une remise à
plat de cet existant ?
Nous avons effectivement initié (en 2002) un chantier visant à
réurbaniser notre système d'information autour d'un standard de plate-forme applicative
unique. Dans le même temps, notre objectif était également de rationaliser nos
processus de gestion de cotations en consolidant nos services Internet et Minitel
autour d'un moteur de calcul unique. A l'origine, ces deux canaux s'adossaient
en effet à des logiques applicatives différentes (PIC et Coldfusion) -
ce qui rendait la maintenance de l'ensemble assez complexe.
C'est
la base de données et le serveur d'applications d'Oracle qui ont été
sélectionnés. Nous avons fait appel à la société
de services Bright Side Factory pour nous épauler
dans ce travail. Elle est notamment intervenue pour nous aider à choisir
les solutions, mais aussi lors des phases de développement et de déploiement
de la nouvelle plate-forme.
Pourquoi avoir choisi Oracle ?
Nous disposions déjà de compétences relatives
à cette technologie en interne. L'environnement d'Oracle est par ailleurs
compatible avec le système d'exploitation retenu - c'est-à-dire
la distribution Linux de Red Hat. Enfin, son serveur d'applications [Oracle
Application Server] nous fournit l'ensemble des mécanismes de gestion de
grappe de machines (cluster actif, etc.) nécessaires à la construction
d'une infrastructure évolutive. Quant à sa base de données,
elle dispose de fonctions miroirs utiles en cas de panne.
Quel est l'impact de cette nouvelle architecture sur
votre organisation ?
Comme prévu, elle nous permet d'optimiser l'administration et
la maintenance de notre système de calcule de cotations. Elle contribue également
à simplifier la gestion technique de nos implantations. Notre personnel
basé sur Barcelone (en Espagne) se connecte dès lors directement
à notre centre de données parisien pour travailler. Pour ce faire,
nous avons mis en oeuvre une liaison par VPN [NDLR ou réseau privé
virtuel], et équipé les postes utilisateur espagnols de machines
virtuelles Java. Le système AS400 installé sur place a été
supprimé.
Vous l'aurez compris. Ce projet vise aussi à
préparer le développement de l'Argus à l'international et
l'ouverture de nouvelles implantations dans d'autres pays.
Qu'en est-il désormais
du mode de fonctionnement de votre plate-forme interactive ?
Pour l'heure, notre serveur Web initial a été conservé
(Macromedia). Tout comme le Minitel, il accède au serveur d'Oracle qui se charge
de supporter les fonctions de traitement de données en tant que telles,
et de gérer les accès utilisateurs (authentification, etc.).
En cas de besoins, ce socle commun peut exécuter une couche de Web Services.
Nous comptons sur cette technologie pour faciliter l'intégration de nos
fonctions de cotations aux SI de nos grands clients, les constructeurs automobiles
par exemple.
Quels sont vos autres projets
en cours ou à venir ?
Nous envisageons de déployer un entrepôt de données
client pour affiner le suivi des tendances d'utilisation de nos canaux de diffusion
(Web, Minitel et papier). Côté produits, un portail décisionnel
est en préparation. Il offrira de nouvelles possibilités visuelles
de comparaison de cotations (par marché, par modèle, etc.).