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DSI Argus de l'Automobile |
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Laurent
Ménard
Nous
avons consolidé nos services autour d'une plate-forme unique
Spécialiste
de la cotation de véhicules, l'Argus de l'Automobile articule son système d'information
autour d'applications de traitement de données métier. Un infrastructure prenant
notamment en charge l'ensemble des éléments nécessaires au calcul des cotations
(contenus techniques des constructeurs, tarifs, etc.). Depuis début 2002, la société
mène un projet d'urbanisation visant à rationaliser ses processus de gestion d'informations
et de diffusion de services interactifs. Zoom sur ce chantier avec le DSI du groupe,
Laurent Ménard.
12
décembre 2003 |
La
plate-forme interactive de l'Argus
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Serveur
Web
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ColdFusion (Macromedia) |
Serveur
d'applications
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Oracle
Applications Server (J2EE) |
Base de données
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Oracle |
Système
d'exploitation
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Linux (Red Hat) |
Outil
de développement
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Forms and Report
(Oracle) |
JDNet Solutions. Quel était
le profil de votre système d'information à l'orgine ?
Laurent Ménard.
Il se composait de plusieurs solutions de gestion de
données. Nos experts métier exploitaient notamment le
tableur Excel et la base Access (Microsoft). Parallèlement,
nous utilisions des entrepôts de données divers (AS400
et DB2 notamment) ainsi que des archives sous forme
de systèmes de fichiers.
Il
y a quelques mois, vous vous êtes lancé
dans une remise à plat de cet existant ?
Nous avons effectivement initié (en 2002) un chantier visant à
réurbaniser notre système d'information autour d'un standard de plate-forme applicative
unique. Dans le même temps, notre objectif était également de rationaliser nos
processus de gestion de cotations en consolidant nos services Internet et Minitel
autour d'un moteur de calcul unique. A l'origine, ces deux canaux s'adossaient
en effet à des logiques applicatives différentes (PIC et Coldfusion) -
ce qui rendait la maintenance de l'ensemble assez complexe.
C'est
la base de données et le serveur d'applications d'Oracle
qui ont été sélectionnés.
Nous avons fait appel à la société
de services Bright Side
Factory pour nous épauler dans ce travail. Elle
est notamment intervenue pour nous aider à choisir
les solutions, mais aussi lors des phases de développement
et de déploiement de la nouvelle plate-forme.
Pourquoi
avoir choisi Oracle ?
Nous disposions déjà de compétences relatives
à cette technologie en interne. L'environnement d'Oracle est par ailleurs
compatible avec le système d'exploitation retenu - c'est-à-dire
la distribution Linux de Red Hat. Enfin, son serveur d'applications [Oracle
Application Server] nous fournit l'ensemble des mécanismes de gestion de
grappe de machines (cluster actif, etc.) nécessaires à la construction
d'une infrastructure évolutive. Quant à sa base de données,
elle dispose de fonctions miroirs utiles en cas de panne.
Quel est l'impact de cette
nouvelle architecture sur votre organisation ?
Comme prévu, elle nous permet d'optimiser l'administration et
la maintenance de notre système de calcule de cotations. Elle contribue également
à simplifier la gestion technique de nos implantations. Notre personnel
basé sur Barcelone (en Espagne) se connecte dès lors directement
à notre centre de données parisien pour travailler. Pour ce faire,
nous avons mis en oeuvre une liaison par VPN [NDLR ou réseau privé
virtuel], et équipé les postes utilisateur espagnols de machines
virtuelles Java. Le système AS400 installé sur place a été
supprimé.
Vous l'aurez compris. Ce
projet vise aussi à préparer le développement
de l'Argus à l'international et l'ouverture de
nouvelles implantations dans d'autres pays.
Qu'en
est-il désormais du mode de fonctionnement de
votre plate-forme interactive ?
Pour l'heure, notre serveur Web initial
a été conservé (Macromedia). Tout
comme le Minitel, il accède au serveur d'Oracle qui
se charge de supporter les fonctions de traitement de
données en tant que telles, et de gérer
les accès utilisateurs (authentification, etc.).
En cas de besoins, ce socle commun peut exécuter
une couche de Web Services. Nous comptons sur cette
technologie pour faciliter l'intégration de nos
fonctions de cotations aux SI de nos grands clients,
les constructeurs automobiles par exemple.
Quels sont vos autres projets
en cours ou à venir ?
Nous envisageons de déployer un entrepôt de données
client pour affiner le suivi des tendances d'utilisation de nos canaux de diffusion
(Web, Minitel et papier). Côté produits, un portail décisionnel
est en préparation. Il offrira de nouvelles possibilités visuelles
de comparaison de cotations (par marché, par modèle, etc.).
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