Faut-il calculer
le ROI des ERP ? Par Pierre Lombard (Directeur associé, Benchmark Group) Par JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0312/031216_chro_lombard.shtml Lancer l'impression
/images/lombard.jpg Faut-il calculer le ROI des ERP ? Portés aux nues, puis fortement décriés en raison de leurs coûts d'implantation prohibitifs, les ERP font aujourd'hui l'objet d'une étude de Peerstone Research. Conclusion : comme dans tout projet d'envergure, l'investissement ne sera rentabilisé que si la direction générale apporte un support indéfectible au projet. Que n'a-t-on pas écrit concernant le retour sur investissement des projets d'ERP ? Que les projets étaient interminables, que les logiciels ne fonctionnaient résolument pas comme ils le devraient, que les modifications entraînées dans les processus de travail étaient si profondes qu'il fallait entreprendre un re-engineering complet de l'entreprise.
On trouve donc ici confirmation de tendances connues. Mais l'étude de Peerstone Research va plus loin : elle analyse en détail les causes d'échec des projets d'ERP. La première d'entre elles réside dans le manque d'implication de la direction : 26% des entreprises interrogées considèrent ce facteur comme critique dans la conduite du projet. Ensuite, ce sont les fournisseurs qui sont incriminés : dans 21% des cas, on considère qu'ils ont survendu les capacités de leur produit. Un produit dont le code n'est pas toujours au point puisque 19% des entreprises interrogées estiment que des bugs dans le logiciel sont à l'origine de l'échec des projets ERP. Dans 20% des cas, c'est le coût mal contrôlé des services associés qui a fait capoter le projet. En conclusion, Peerstone Research signale que les entreprises qui se lancent dans un projet d'ERP ne devraient pas prêter une oreille trop attentive aux discours des fournisseurs, en particulier à leurs promesses de retour sur investissement : il y a de fortes chances qu'elles soient déçues. Elles devraient plutôt accepter l'idée que dans certains cas, l'indicateur de management que constitue le ROI est tout simplement inadéquat : bien des logiciels doivent être mis en place pour solidifier l'infrastructure de l'entreprise. Dans ce cas, leur ROI sera peut-être nul, voire négatif. Mais sans eux, la " boîte " ne tournerait pas... Tribune publiée par Pierre Lombard le 16/12/2003 Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster Copyrights et reproductions . Données personnelles Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE |
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