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Mercredi 5 mars 2003
Equant : 590 millions de dollars de perte nette sur 2002Malgré une forte amélioration de l'Ebitda, la filiale de France Télécom continue d'encaisser les coûts d'intégration de Global One.
              
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Equant, la filiale de France Télécom spécialisée dans les services de réseaux auprès des multinationales, a publié mardi matin ses résultats 2002. Il en ressort un chiffre d'affaires de 2,973 milliards de dollars en baisse de 3 %. Cetta quasi-stabilité cache d'importantes disparités : les activités sur les ventes directes des services réseaux ont progressé de 5,9 % (à 1,144 milliard de dollars) tandis que les ventes indirectes ont plongé de 10,1 % à 422,7 millions de dollars. Sur le plan de l'exploitation, Equant s'en sort mieux avec un Ebitda en positif à 192 millions de dollars contre une perte de 9 millions en 2001.

Les résultats financiers d'Equant (en millions de dollars)
.
2002 (réalisé)
2001 (pro forma)
Chiffre d'affaires
2 973,1
3 064,8
Ebitda
+192,0
-8,7
Perte d'exploitation
-383,9
-564,0
Perte nette
-589,7
-714,6

Impactée par le retournement des marchés, la perte nette ressort à 590 millions de dollars contre 715 millions l'année précédente. Cette perte intègre 122 millions de dollars de charges exceptionnelles et 155 millions de dépréciation de la survaleur. Equant a réévalué la valeur comptable de tous ses investissements pour rapporter, au 31 décembre dernier, le goodwill qui leur est lié à zéro.

Le vaste chantier de restructuration, initié avec la fusion Equant-Global One (structure rachetée par France Télécom à Sprint et Deutsche Telekom), s'est soldé l'année dernière par un investissement à hauteur de 193 millions de dollars. Sur cette somme, France Télécom prendra en charge 94 millions de dollars auxquels s'ajoutent, sur le dernier exercice, 141 millions de recettes en provenance de l'opérateur historique français.

Malgré la récupération de 64 contrats issus de feu WorldCom (d'une valeur de 160 millions de dollars), la restructuration d'Equant, qui a abouti à une réduction de l'effectif de 15 % en 2002, devrait se poursuivre cette année. "Nous prévoyons de continuer à réduire nos coûts, indique dans un communiqué Didier Delepine, PDG d'Equant. Ces réductions nous aideront à augmenter de façon substantielle notre Ebitda en 2003. Nous suivons attentivement la gestion de notre trésorerie, ce qui devrait nous permettre de conserver notre capacité d'autofinancement libre positive et de rester à l'écart de besoins financiers au cours de cette période."

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Equant fait donc le pari de l'indépendance financière. Une stratégie, on peut l'imaginer, suggérée par sa maison-mère qui doit affronter sa propre dette de près de 70 milliards d'euros. Au 31 décembre, la trésorerie de la filiale s'élevait à 444 millions de dollars, en progression de 71 millions. Hier soir, à la clôture des marchés parisiens, Equant a enregistré un recul de -5,00 %. Au même moment, à New York, le titre baissait de -2,97 %.

[Rédaction, JDNet] Précédent | Haut de page 

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