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L'OPA
d'Oracle sur PeopleSoft...
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Pour
une majorité absolue de nos lecteurs-sondés,
l'OPA
hostile lancée par le spécialiste
des bases de données Oracle sur l'éditeur
de progiciels PeopleSoft est loin d'aboutir avec certitude.
A cela de nombreuses raisons: les procédures
judiciaires entamées par la firme de Pleasanton,
opposée donc à la proposition d'Oracle,
mais aussi par JD Edwards (lequel, rappelons-le,
devait fusionner - amicalement cette fois - avec PeopleSoft);
ou bien le fait que cette OPA doit encore être
approuvée (ou non) par les autorités de
concurrence.
Les autres répondants se partagent en deux groupes
de tailles comparables, représentant chacun entre
un cinquième et un quart de l'échantillon.
Pour le plus petit de ces groupes, l'OPA d'Oracle est
une entrave à la concurrence, en menaçant
de concentrer trop de pouvoirs dans les mêmes
mains (Oracle est numéro deux mondial du logiciel,
numéro trois de l'ERP, PeopleSoft est numéro
deux de ce dernier marché), tandis que le plus
grand avance plutôt la menace que cette fusion
éventuelle pourrait faire peser sur SAP, le numéro
un du progiciel. Ce dernier, toutefois, a déjà
élaboré une stratégie de conquête
des clients
de PeopleSoft et JD Edwards.
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