Au travers d'une enquête
réalisée par Ernst & Young auprès
de 40 PME clientes de SAP et d'une étude menée
par ce même cabinet de manière indépendante,
on s'aperçoit que la notion de retour sur investissement
n'est pas - sur des critères purement financiers
- la préoccupation première des PME.
En revanche, des bénéfices clairement mesurables
en termes qualitatifs et de performance opérationnelle
sont attendus. La logistique, la performance industrielle,
la relation client ainsi que la finesse du pilotage et
la réactivité interne y figurent en tête
de liste.
Décliner
ses objectifs stratégiques avant tout Quand on s'interroge
sur les critères de choix d'un ERP par les PME
clientes de SAP, la couverture fonctionnelle, l'évolutivité
de la solution et la pérennité de son éditeur
forment le trio de tête. Les coûts d'intégration,
de maintenance ou de fonctionnement arrivent par contre
en dernier, même si l'investissement initial se
glisse en quatrième position. Ce classement témoigne
de l'importance stratégique que revêt l'installation
d'un ERP, au delà des seules contraintes financières.
Ainsi, l'accès plus rapide à une information
partagée et l'optimisation de la performance globale
(ou de certains processus critiques) sont des buts que
les PME veulent prioritairement atteindre, dans une démarche
affirmée de déclinaison de leurs objectifs
stratégiques.
Des
bénéfices attendus très épars Les bénéfices
attendus, qu'une majorité (65%) des entreprises
interrogées déclarent mesurer, même
partiellement, vont du pilotage de l'entreprise aux ressources
humaines, en passant pas le commercial. Si l'on prend
les indicateurs quantitatifs mesurés, le respect
du délai de livraison du client et le délai
de traitement d'une commande client arrivent en tête
(42 et 39 % des 31 réponses, choix multiples
possibles). Suivent le temps de clôture mensuel
(39%) et la productivité des salariés (35%).
Si l'on se penche sur les
bénéfices qualitatifs, les indicateurs clés
concernent la durée de traitement d'une commande,
la durée des prises de décisions opérationnelles
et la satisfaction des clients (respectivement 32, 26
et 23% des réponses multiples). On constate tout
de suite que ces indicateurs qualitatifs n'en sont pas
vraiment, ce qui témoigne de la difficulté
à décliner les bénéfices attendus
en indicateurs de ce type. On voit par ailleurs que les
indicateurs sont très variés, chaque entreprise
ayant sa propre façon d'évaluer la réalisation
d'un objectif par plusieurs indicateurs différents.