Retour à la confiance...
Au total, cette progression permet au groupe de limiter la casse en réduisant les pertes de 166 millions d'euros comparé au premier semestre 2002 - à 90 millions d'euros. Côté trésorerie, l'enveloppe atteint désormais 419 millions d'euros, contre 247 millions au 30 juin 2002.

Depuis le début de l'année, Cap Gemini Ernst & Young poursuit la mise en oeuvre de mesures de restructuration, notamment autour de la rationalisation de ses implantations en Europe. Un plan qui a engendré des dépenses supplémentaires à hauteur de 105 millions d'euros, dont 66 millions suite aux réductions de postes intervenues en Amérique du Nord ainsi qu'en France, au Benelux et dans les pays du nord de l'Europe.

Prévisions maintenues pour 2003
"On assiste à une stabilisation progressive du CA doublée d'une certaine amélioration de la marge d'exploitation", commentent les responsables de la société dans leur communiqué. Ces signes positifs seraient particulièrement perceptibles en Grande Bretagne, au Benelux et en Espagne. A la différence de l'Italie, des pays nordiques et de la France où le marché continuerait à stagner.

Alors que Cap Gemini maintient plutôt bien ses activités d'outsourcing (28% du CA), ce n'est pas le cas sur le segment du conseil (23%). En revanche, ses prestations en matière d'intégration de systèmes (41%) bénéficieraient d'un retour en force depuis le premier trimestre. Une tendance qui s'expliquerait notamment par l'émergence de nouveaux besoins - sur le terrain de la sécurité, de la business intelligence et des services Web notamment.

Prenant acte de ces différents facteurs, le cabinet revoit ses prévisions à la baisse pour 2003 en tablant sur une marge d'exploitation annuelle de +4% - soit un point de moins qu'en début d'année.