Relation-client
Clarins gomme les disparités de sa relation clients avec Pivotal
Outre le marketing direct, Clarins a développé des outils de gestion et de suivi dédiés à ses instituts de beauté et comptoirs de vente sur la base de la solution Pivotal. (Lundi 17 novembre 2003)
     
En savoir plus
Avec un chiffre d'affaires de 922 millions d'euros en 2002, Clarins est spécialisé dans les cosmétiques. La société réalise 80% de ses ventes à l'étranger (61,2% en Europe). Les ventes se font notamment par des réseaux de distribution sélective (parfumeries, etc.) et par des comptoirs que l'entreprise installe dans certains grands magasins, avec ses conseillères beauté "maison". Clarins dispose par ailleurs d'un réseau d'instituts de beauté qui lui est propre.

Afin de suivre ses client(e)s à travers ces divers canaux de distribution et de recueillir leur avis sur les produits (critiques, suggestions...), le groupe utilise un système de "cartes clients" glissées dans les produits et qu'il faut renvoyer. La solution de CRM Pivotal a été choisie en 2001 pour gérer ce dispositif marketing. Mais son périmètre s'est rapidement élargi à l'analyse des comportements de la clientèle et au suivi des réapprovisionnements des comptoirs et à la gestion des instituts.

Un choix mené par une volonté d'indépendance
"Nous avions un système qui tournait sur AS 400, difficile à maintenir et qu'il fallait de toutes façons faire évoluer. Soit on développait à nouveau du spécifique, soit on se tournait vers le marché. Nous avons décidé de procéder par appel d'offres, en 2001. Sur les six éditeurs potentiels, deux sont arrivés finalistes - Siebel et Pivotal - et notre choix s'est finalement porté sur Pivotal", déclare François Boiteux, directeur de l'organisation du groupe Clarins.

Le dirigeant et son équipe avaient pour principaux critères de pouvoir mener le projet en interne - après formation et transfert de compétences de l'éditeur - et de faire évoluer l'outil sans faire appel à des expertises ou consultants externes. "Faire évoluer le produit, cela se traduit concrètement par l'écriture de scripts par exemple, en l'occurence en Visual Basic, ou bien par la possibilité de regarder facilement la base de données", précise François Boiteux.

Du marketing direct dans un premier temps
Dans un premier temps, l'objectif de la solution installée a été de reproduire ce qui existait auparavant, à savoir enregistrer les cartes clients reçues, puis y répondre en joignant des conseils et, le cas échéant, des échantillons ou des guides beauté. La compilation des remarques et l'établissement de tableaux de bord ont également été réalisés. Les informations qualitatives ainsi collectées sont principalement exploitées par le service marketing et servent à l'élaboration de nouveaux produits ou à l'amélioration de l'existant.

Une équipe projet de deux personnes a été constituée en septembre 2001 pour un lancement dans la filiale espagnole en janvier 2003, cette dernière sous-traitant son activité de marketing direct et ayant un contrat en fin de vie. Le déploiement en France a ensuite eu lieu.

Trois solutions en une
Mais l'équipe de François Boiteux a souhaité aller plus loin que la seule analyse des remontées clients. "Quand nous vendons par le biais de nos comptoirs ou dans nos instituts de beauté - où une vente de produits peut avoir lieu après les soins -, il se peut que ce soit les mêmes clients. Il nous fallait donc pouvoir analyser leurs comportements globalement. De plus, nous voulions que les conseillères beauté des comptoirs, ainsi que les responsables d'institut, puissent suivre avec précision l'état de leur stock, de leur inventaire, et soient alertés quand un seuil était atteint. Il fallait aussi que les instituts aient un outil de gestion et de suivi de certains indicateurs, comme le taux de remplissage des cabines par exemple", note François Boiteux.

Comment, dès lors, fonctionner ? Avec trois solutions différentes ? Une pour le marketing direct, une autre pour les comptoirs et une troisième pour les instituts ? Après avoir embauché un développeur en interne, Clarins a décidé de procéder, pour chaque étape de développement spécifique, à l'élaboration de "prototypes" Pivotal, pour s'assurer que la même solution pouvait embrasser ces fonctionnalités fort différentes.

En savoir plus
"Nous avons aujourd'hui trois produits en un, ce qui est une de nos principales satisfactions. Ca a pris du temps et pas mal de tests, mais aujourd'hui 15 comptoirs de grands magasins sont connectés, 11 à Singapour et 4 en France. La difficulté dans ce type de projet est de savoir jusqu'où il faut aller car plus on avance dans dans le développement, plus il est difficile de standardiser l'application en fonction de chaque pays. Il faut globalement que 95% des besoins soient couverts", conclut François Boiteux.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters