Infrastructure/Chantiers
Quel futur pour les solutions de stockage ?
De la montée en puissance de Linux à l'émergence des architectures de serveurs en lames, comment les fournisseurs traduisent-ils les besoins en offres ? (Lundi 9 février 2004)
              
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Aux dires des cabinets d'analyse, les dépenses dédiées aux systèmes de stockage devraient réaliser un bond dans les prochaines années. Dans un récent rapport le Meta Group table sur une croissance des budgets consacrés au stockage de l'ordre de 70% d'ici 2012. Selon l'institut, l'enveloppe dédiée à ce poste représenterait déjà 50% des coûts IT d'une entreprise en moyenne.

Ces études préfigurent-elles une montée en puissance des projets informatiques sur ce terrain. L'avenir le dira. En attendant, avant d'initier tout projet, il est important de bien avoir en tête les dernières grandes tendances qui touchent le marché des solutions. Trois évolutions profondes sont notamment à prendre en compte.

> La montée en puissance de Linux

Première observation des analystes : une utilisation croissante de Linux comme socle des environnements... et ceci au détriment des systèmes Unix. Cette tendance qui devrait se poursuivre en 2004 s'explique en premier lieu par le caractère peu onéreux de cette alternative Open Source, même si elle nécessite souvent de faire appel à des prestations de support technique supplémentaires.

Mais l'intérêt de cette solution pour le monde du stockage résiderait surtout dans l'étendue des grammes de serveurs auquelle elle donne accès. Linux est en effet supporté aussi bien par des systèmes de type mainframe, que par des machines de moyenne gamme ou des postes de travail (PC). Ce qui, notons le, n'est pas forcément le cas de ses principaux concurrents (Unix et Windows).

> Des serveurs de plus petites taille
Aux côtés des environnements de centres de données traditionnels, comme les produits zSeries (IBM) ou Superdome (HP), les observateurs constatent en outre une montée en puissance de serveurs de stockage de plus petite taille. Baptisés serveurs en lame, ils présentent comme principal avantage d'offrir une architecture extrêmement souple.

L'entreprise ayant opté pour cette catégorie de produits peut en effet adapter son architecture en fonction des besoins d'archivage auxquels elle doit faire face. Pour ce faire, il lui suffit d'ajuster le nombre de ses serveurs en lame - classiquement installés dans une baie. Et, si l'un d'eux tombe en panne, nul besoin de mettre l'ensemble de l'infrastructure hors service, seule la brique défaillante sera momentanément arrêtée.

> L'apport de la standardisation
Enfin, l'entrée du XML dans le monde du stockage devrait contribuer dans un avenir proche à faciliter l'administration des systèmes, souligne de concert les cabinets d'analyse. Parmi les propositions de standards avancées dans ce domaine, on compte notamment le DCML (pour Data Center Markup Language). Mis au point par le consortium du même nom, ce langage a pour but de faciliter l'interopérabilité des solutions.

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Le projet DCML est soutenu par la plupart des grands acteurs du secteur, Dell, IBM, BMC, Hitachi et HP notamment. Grand absent de cette initiative : Microsoft qui, depuis la mise en oeuvre de sa stratégie visant à se positionner aux côtés de ces fournisseurs, s'est lancé dans l'élaboration de sa propre spécification XML en la matière (le System Definition Model).

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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